J’espère vous y rencontrer.
J’espère vous y rencontrer.
Le premier contact avec le lecteur est une des choses les plus importantes. Il ne faut pas oublier que lors d’un salon littéraire vous êtes beaucoup d’auteurs côte à côte et le porte-monnaie du visiteur n’est pas expansif. Il faudra donc attirer l’attention et être différent des autres, avec un stand attirant, par exemple, ou un comportement qui amène à la discussion.
Un sourire et dite bonjour : C’est la base, il faut être debout, sourire et dire bonjour. Si la salutation est renvoyée, sautez sur l’occasion pour commencer la conversation. Il faut vraiment éviter de rester assis, les bras croisés ou d’être plongé dans un livre. Ça ne donne pas envie aux gens de s’arrêter à votre stand, ils auront juste l’impression de gêner.
Offrir quelque chose : Vous avez fait votre plus beau sourire, mais vous ne savez pas quoi faire après. IL existe une solution, si vous avez une carte de visite, des flyers ou des extraits de votre livre tendait le à votre visiteur, profiter en pour parler de vos derniers livres. Il est rare que les personnes refusent l’objet, mais ça peut arriver, il ne faut pas paniquer, et continuer avec le suivant.
Avoir une phrase d’accroche : Pas de flyer ni de carte de visite, alors, il faut vous trouver une phrase d’accroche. Il faut qu’elle soit ouverte à la discussion. Un petit exemple, pour mes romans, je demande aux visiteurs s’ils aiment le thème proposé (vous aimez les histoires horrifiantes ?) s’il dit oui, je présente mon livre, s’il dit non, je lui demande ce qu’ils aiment, peut-être qu’un de mes autres livres trouvera grâce à leurs yeux. Pour mes livres illustrés ou avec des photos, je propose aux gens de feuilleter pour regarder les dessins. Je leur demande leur avis, ce qui amène à une conversation.
Accepter d’être ignoré : Oui, ça arrive, des gens qui font le tour du salon, qui slaloment entre les stands sans regarder les auteurs. On en vient presque à se demander ce qu’ils font ici. Une sortie de famille forcée ? Peut-être sont-ils là juste pour voir un seul auteur ? C’est triste, mais il vaut mieux ne pas insister avec eux, préférer consacrer votre temps avec des gens intéressés par vos œuvres.
Bien observer : L’observation est un point clé. Certains visiteurs sont attirés par votre livre, mais à cause de leur timidité ne viendront pas parler avec vous. Comment les reconnaître ? C’est simple, c’est souvent des personnes qui ralentissent au niveau de votre stand qui regardent la couverture de vos livres, qui lient furtivement la 4 éme de couverture ou attrapent rapidement un flyer. Dès que vous les repérer allez vers eux, souvent il suffit qu’une phrase pour qu’une discussion enrichissante s’entame.
Accepter de ne pas pouvoir être partout : Il arrive parfois qu’un ou deux lecteurs discutent avec vous, alors que d’autres apparaissent et que vous ne pouvez pas vous occuper d’eux. Vous pouvez ignorer les nouveaux venus, mais il vaut mieux éviter de le faire.
Heureusement, vous avez plusieurs options, soit vous écourtez la conversation avec les autres lecteurs, au risque de laisser tomber une vente. Soit, vous faites participer les nouveaux arrivants à la discussion (Bonjour, vous aussi vous aimez les livres d’horreurs/fantastique…) ou vous leur passez un flyer tout en les invitant à lire vos livres, le temps de pouvoir s’occupe d’eux.
Le meilleur reste d’être deux, lors de grands salon ou festival littéraires. Chacun peut s’occuper d’un ou de deux personnes en même temps.
Une personne est intéressée par vos livres et vous avez réussi à entamer une discussion. Il va falloir maintenant défendre vos œuvres pour enclencher l’envie d’acheter. N’oubliez pas que vous vendez du rêve et, justement, il va falloir faire travailler l’imagination et l’envie de votre futur lecteur.
Présenter la thématique : Avant de vendre votre livre tel quel, il faut montrer votre passion. Personne n’achète un livre sur un sujet qui ne plaît même pas à l’auteur. Ainsi, il faut parler du thème de votre livre. Imaginons que c’est le voyage dans le temps, ou les extraterrestres, pourquoi ne pas parler du sujet pour finir sur votre livre, qui propose votre vision. Si votre livre est une romance dans un pays comme l’Italie, parlez-en. Le lecteur se dira qu’en le lisant, il voyagera en même temps que le protagoniste.
Parler avec le lecteur : La discussion ne doit pas être centrée que sur vous ou votre livre. Les monologues n’amènent certainement pas à créer un lien. Le mieux, c’est de parler avec la personne, de la faire participer à la conversation.
Par exemple en lui posant des questions, comme (je reviens sur le livre de romance en Italie) : Aimez-vous l’Italie ?
Voyagez ?
S’il répond oui ! Interrogez-le sur une anecdote qu’il a vécu, et rebondissait dessus pour parler de votre livre. Mais attention de ne pas spoiler votre roman. Il faut juste attiser la curiosité et créer un lien avec votre lecteur.
Rassurer le lecteur : Si vous sentez que la personne hésite à acheter votre livre, vous ne devez pas forcer l’achat. Il vaut mieux l’inviter à lire votre portfolio, qui compile les commentaires et les chroniques sur votre livre, surtout s’il a peur d’être déçu du livre. Montrez-leur ainsi que d’autres personnes ont aimé votre livre et dites-leur également ce qu’ils peuvent ou pas trouver dans votre livre.
Laisser un moment au visiteur : Parfois, il faut laisser le temps aux gens de réfléchir, il ne faut surtout pas forcer la vente. Il vaut mieux les laisser partir avec un flyer, une carte de visite ou un marque-page. Tout en disant qu’ils peuvent commander le livre par internet ou vous croiser à un autre festival littéraire.
Ils arrivent que certains reviennent ou achètent sur internet, car ils étaient intéressés par le livre sans avoir le budget sur le moment.
Accepter de ne pas vendre : Malheureusement, il arrive que vous ne vendiez pas votre livre, alors que vous avez fait tous les efforts du monde pour le défendre. Il ne faut pas désespérer et plutôt prendre ça comme une opportunité de s’améliorer. Quand on va dans un festival, c’est autant pour faire des rencontres que pour vendre ses ouvrages, il ne faut pas l’oublier.
Quelqu’un s’est décidé de prendre un de vos livres et vous demande de faire une dédicace. C’est un moment de joie pour vous, mais il ne faut pas pour autant se relâcher. Une belle dédicace laisse un bon souvenir à votre lecteur. Il faut y mettre toute son énergie.
Préparer des phrases types : Si vous n’avez pas l’habitude des dédicaces ou que vous manquez d’inspiration sur le moment, il vaut mieux avoir des phases types en réserve. Vous pouvez bien sûr les adapter par rapport à votre interlocuteur. Évitez juste de mettre qu’un seul mot comme « merci ».
Créer des phrases personnelles : Si vous avez discuté un moment avec votre visiteur, peut être que vous avez découvert des points d’intérêt sur lui. Utilisez donc ces informations pour créer une dédicace 100% personnalisée, mais attention de ne pas écrire un second roman.
Avoir un carnet pour écrire les noms : Il arrive que certaines personnes aient un nom compliqué, le mieux à faire est d’avoir un carnet pour ça. Vous écrivez le nom pour la dédicace dessus et demandez s’il est bien écrit. Ça évite de faire une faute grossière qui ne pourrait pas plaire à votre visiteur, surtout si le roman est un cadeau.
Avoir de jolis stylos : C’est bête à dire, mais avoir de beaux stylos pour faire des dédicaces est un plus. Bien sûr, ça dépend du thème de votre livre. Une dédicace pour un livre fantastique serait mieux accueillie si elle est faite avec un stylo calligraphique. De même, un livre pour un enfant sera plus joliment dédicaces avec des feutres de couleurs.
Dessiner : Si vous avez illustré votre livre, pourquoi ne pas faire un dessin qui accompagne votre dédicace. Certains illustrateurs vont même plus loin en faisant des aquarelles directement à côté de leur signature. Bien sûr, ça prend du temps, il faut donc savoir faire patienter son lecteur.
Utiliser des tampons : Si vous ne savez pas dessiner, le meilleur reste les tampons encreurs. Ils en existent de différents types, vous trouverez sûrement un qui ira avec la thématique de votre livre. En plus, vous pouvez faire des folies avec les couleurs. Il faudra tout de même faire attention de bien faire sécher l’encre avant de donner le livre, sans quoi la dédicace pourrait bien devenir baveuse.
Depuis le début, je parle des visiteurs et des livres, mais il y a aussi une chose essentielle lors des séances de dédicaces ou des salons littéraires : VOUS !
Se détendre : Surtout, vous ne devez pas stresser. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire. Il faut absolument vous détendre. Les gens ne sont pas là pour vous manger, certains seront même très heureux de voir de nouveaux écrivains. Commencez la journée en vous disant que tout va bien se passer.
Se donner un objectif réaliste : Ne croyez pas que vous allez vendre tout de suite votre stock de livres. Le mieux pour éviter d’être désespéré c’est de se donner un objectif.
Le premier serait de rembourser le prix du stand. Le second serait d’amortir les frais totaux (stand, hotel, essence…).
Certaines personnes vont même plus loin en se donnant des récompenses par rapport au nombre de livres vendus. Un exemple : Si je vends dix livres, je me paie quelque chose qui me donne envie.
C’est simple, mais inconsciemment ça vous stimulera.
Ne pas abandonner/désespérer : C’est triste à dire, mais parfois rien ne se passe comme prévu. Aucun livre vendu, personne à qui parler, le salon est vide. À cause de ça, vous aurez tendance à partir de l’événement en étant désespéré, en remettant tout en question. Surtout, ne soyez pas malheureux et ne pensez pas à arrêter les sorties. Le plus important ce n’est pas de vendre mille livres à un salon, c’est de se faire connaître, découvrir les autres auteurs et faire des rencontres. Ne croyez pas qu’une bonne journée, ce n’est qu’une question de vente.
Noter le nombre de ventes : Une chose très importante, mais qu’on oublie parfois. Il faut absolument noter le nombre de livres vendus et lesquels. Ça permet de faire un bilan, et surtout de suivre son stock.
Un salon, une dédicace ou un festival littéraire est un événement qui n’est pas de tout repos. C’est très épuisant autant pour le corps que pour le moral. Mais il ne faut pas hésiter à sauter le pas, car ces manifestations permettent de faire souvent de belles rencontres.
Il faut certes vendre ces livres, mais il ne faut pas croire que ces événements ne se résument qu’à ça. Il y a aussi les rencontres derrière.
C’est lors de festivals et salons que j’ai croisé mes futurs amis, des journalistes, voir même des vendeurs spécialisés en livre, qui en retour ont défendu mes ouvrages devant d’autres personnes.
Il faut y aller, certainement pas avec les yeux remplis d’étoiles et d’espoir. Mais il faut y être, autant pour vous et vos futurs lecteurs.
Pour le moment, je n’ai pas de nouveaux livres, j’ai juste amené ceux déjà édités. Beaucoup de personnes ont regardé avec curiosité mon livre de recettes de biscuits pour animaux. Cette idée a beaucoup plus et j’ai eu énormément de compliments sur ce livre.
Au niveau des ventes, ça n’a pas été très glorieux, juste 2 livres de vendus. C’est triste, mais c’est la règle du jeu. Parfois, je vends plusieurs livres, d’autre fois aucun. Cependant, j’aimerais bien battre un jour mon record de 8 livres vendus.
Un des avantages, quand on prend deux tables, c’est qu’on a de la place. J’ai pu m’amuser à bien mettre en valeur mes livres et j’ai pu disposer toute ma décoration. Ça faisait un moment que je n’avais pas pu le faire. Par contre au court de la journée j’ai cassé deux de mes petites lampes. Il va falloir que j’en rachète des nouvelles. J’ai aussi eu l’occasion de tester les pinces pour présenter les affiches. Résultat : ça n’abîme pas les posters et ça tient très bien en place. Je valide donc ces petits accessoires.
La matinée était plutôt calme, je n’ai pas croisé grand monde. Je m’ennuyais même par moment, au point d’avoir regretté de ne pas avoir emporté mon nécessaire d’aquarelle. J’ai tout de même pu discuter avec des auteurs que je croise à chaque festival. C’est tellement bien de voir des visages familiers et de prendre de leurs nouvelles.
Par contre, l’ambiance a complètement changé vers 15 heures. Un coup, un flot de visiteurs sont rentrés jusqu’à la fin de l’événement. J’ai ainsi croisé des libraires et commerciaux intéressés par mon livre de recettes. Ainsi que des visiteurs chaleureux, qui ont pris avec plaisir mes cartes de visite pour suivre mon parcours.
J’ai aussi fait la connaissance d’une jeune écrivaine Élisa Avrain, qui publie en auto-édition des livres de romance. À lire, si vous aimez les histoires d’amour soft.
C’est sûr, l’année prochaine, je reviens à ce salon littéraire. Certes, je n’ai pas beaucoup vendu, mais j’ai fait de belles rencontres. En plus, vu le type de livres que je vais bientôt écrire, je sais que là-bas je risque d’y trouver de potentiels lecteurs.
Bref, 2019 me voilà.
C’est un peu la décoration de base que doit avoir un stand, elle doit mettre en avant votre univers ou suivre le thème d’un de vos livres. Elle doit être esthétique, harmonieuse et se démarquer des autres.
Une nappe : Lors d’un salon, la table, où vous devrez vous installer, sera souvent dépourvue de nappe ou alors elle sera en papier. C’est pour ça qu’il faut obligatoirement avoir une nappe sous la main. Sa couleur doit mettre en valeur la couverture de vos livres. Par exemple, une nappe claire mettra en avant les couvertures de livre sombre, ainsi de suite.
Des porte-livres : Au début, vous aurez tendance à mettre votre livre de présentation debout. Cependant, après un certain nombre de visiteurs, vous serez obligé de le remettre en position (s’il le veut bien). Le mieux est d’acheter des porte-livres, ils protègent votre ouvrage, le maintien en place et ils peuvent être personnalisés selon la thématique du stand.
La disposition des livres : Le mieux est de mettre vos livres à plat, la couverture au-dessus. Ceci va obliger les lecteurs à tourner le livre pour lire la 4 eme de couverture. Ce sera alors le bon moment pour engager la conversation et mettre en avant votre livre.
L’harmonie des couleurs : Une chose très importante, si vous avez un roman phare, il ne faut pas hésiter à faire un stand qui tourne autour de lui. Le mieux est de choisir les deux ou trois couleurs qui dominent la couverture et de les utiliser pour faire votre stand.
Des figurines, objets qui suivent le thème de votre livre : Parfois, il suffit d’un petit objet pour décorer votre stand. Iil doit juste avoir un rapport avec votre livre. Par exemple, un livre de cuisine peut avoir des ustensiles à côté de lui. Un livre policier peut avoir des menottes ou un objet rappelant le héros. Utilisez votre imagination pour agrémenter votre stand, mais attention, tout de même, de ne pas le surcharger.
Vous n’êtes pas obligé de les avoir sur votre stand. Ces accessoires sont un plus pour attirer de nouveaux lecteurs, ou de leur donner envie de revenir plus tard sur votre stand. Ils servent à vous démarquer, mais aussi à promouvoir vos ouvrages.
Les cartes de visite : Une des premières choses à faire, surtout si vous avez une page Facebook, un twitter ou un blog. Si un visiteur ne prend pas de livre, invitez-le à vous suivre, peut-être qu’une œuvre future pourrait bien lui plaire. Votre carte de visite doit refléter votre personnalité, être claire et reconnaissable du premier coup.
Un kakemono : Une grande affiche qui met en avant soit vos livres soit votre personne. Certains auteurs adorent les kakemonos, d’autres n’en voient pas l’utiliser. Il permet néanmoins d’être vu de très loin lors des festivals. Je conseille de s’en faire une idée avant d’en acheter un, car l’investissement est assez grand.
Des affiches/posters : Faire des affiches de votre livre est relativement moins coûteux que de faire un kakemono. Il suffit de faire imprimer la couverture de votre livre, avec une brève présentation. Elle doit être simple. Vous pouvez y mettre également le prix, les avis positifs ou la catégorie du livre. Certains auteurs les vendent à côté du livre, d’autres les offrent gratuitement à l’achat du livre.
Des flyers : Il arrive que certains lecteurs n’osent pas vous approcher, à cause de leur timidité ou d’autres raisons. Le flyer est un bon moyen pour créer un premier contact et pour échanger sur votre livre. Ça invite aussi les lecteurs à revenir plus tard vers vous, et à se rappeler de votre ouvrage.
Vous pouvez faire un flyer par livre, ou un flyer par catégorie de livre (jeunesse, fantastique…)
Des marque-pages : Beaucoup de lecteurs apprécient les marque-pages, en plus de faire office d’outil pour lire, il sert aussi de flyers. C’est vraiment une pierre, deux coups. Si vous êtes du genre artistique, vous pouvez aussi vendre des marque-pages à côté, certaines personnes en font collection.
Des badges : Au même titre que les marques-pages, il sert autant de décoration que de promotions. Si votre univers est la fantasy, le fantastique ou la jeunesse, vous êtes sûr que vos badges auront un petit succès. Mais attention, ça demande un certain investissement.
Des bonbons : Beaucoup d’auteurs utilisent la tactique des bonbons. Personnellement, je suis contre. Au bout d’un moment, j’avais peur que les gens recouvrent mes livres de chocolat ou de sucre. En plus, ça n’a pas contribué à attirer beaucoup de monde. À tester tout de même pour vous faire votre propre opinion.
Le panneau Carte-bleu : Si vous avez la possibilité de prendre la carte bleue, il faut absolument l’indiquer sur un panneau. Beaucoup de lecteurs retirent du liquide avant un festival, mais parfois ils achètent trop de livres se retrouvant sans plus aucun billet. Ce serait dommage de rater une vente, car vous n’aviez pas de panneau pour avertir les visiteurs que vous preniez les cartes de crédit.
Les sacs en papier : Offrir un sac en papier lors de l’achat d’un livre est un petit plus lors des salons ou festivals littéraires. Le lecteur n’est pas encombré et en plus on peut glisser un flyer ou une carte de visite dans le sac.
Parfois, il suffit de quelques affiches ou étiquettes pour mettre en valeur ses ouvrages. D’un seul coup d’œil le lecteur sait si les livres lui plairont ou pas. C’est aussi un bon moyen pour mettre en avant une promotion ou une future sortie.
Les étiquettes de prix : Dans certains cas, il faut afficher les prix. Par exemple lors d’un marché de Noël, mais pendant un festival ou un salon littéraire, il est recommandé de ne pas le faire. Après c’est à vous de voir, certains auteurs mettent le prix d’autres non.
Les étiquettes de promotions : Si vous avez choisi de faire une promotion pour un de vos livres, il est conseillé de mettre une petite étiquette ou une affichette pour interpeller le lecteur. Plus elle est claire et voyante, plus vous aurez de chance d’attirer un éventuel lecteur.
Le portfolio de vos commentaires/chroniques : C’est un petit livret qui répertorie toutes les chroniques et tous les commentaires de vos livres. Les lecteurs aiment bien le feuilleté, en plus vous pouvez appuyer votre discours dessus. Il permet de faire remarquer que votre livre a plu à beaucoup de personnes. Le mieux est de souligner ou mettre en gras les titres des commentaires pour que le lecteur se fasse rapidement une idée du sujet. Ce portfolio est vraiment un plus, il faut absolument en avoir un sur son stand.
Le résumé ou extrait de vos livres : Parfois, il est utile de mettre un extrait ou un résumé de son livre en libre-service. Il permet d’ouvrir la conversation et de défendre son livre. En plus, le lecteur sait à quoi il a à faire, sans lire le portfolio ou la quatrième de couverture. Il garde aussi une trace du livre sur lui. Cette méthode peut être fusionnée avec les flyers ou les marque-pages.
En plus de décorer votre stand, il faut aussi penser à se mettre en valeur en tant qu’écrivain. Il faut déjà montrer que vous n’êtes pas qu’un simple visiteur, mais bien le créateur du roman. Il y a aussi des petites astuces pour rendre le festival littéraire plus supportable.
Le t-shirt aux couleurs du roman : Si vous le souhaitez, vous pouvez porter un t-shirt aux couleurs de votre roman. En plus, de présenter votre livre, il permet aussi de vous identifier comme un auteur. L’autre avantage, c’est que vous faites votre propre publicité lorsque vous parcourez le salon littéraire.
Un pull : Il est conseillé de prendre un pull pour les festivals. Le matin, il fait souvent froid surtout en hivers. Par contre, il faudra le retirer l’après-midi, car la température aura tendance à monter à cause du nombre de visiteurs.
Des baskets : Personnellement, je conseille vraiment de porter des baskets. Vous pouvez, certes, porter des talons, des bottines, mais, après une journée debout, vous aurez des douleurs au talon. Le mieux est de porter des chaussures confortables, qui ne deviennent pas désagréables après plusieurs heures.
Des vêtements qui suivent la thématique de votre livre : Si votre livre est du genre fantastique, fantasy, science-fiction ou à son propre style vestimentaire, pourquoi ne pas vous habillez ainsi ? Vous serez rapidement remarqué et les visiteurs seront du premier coup d’œil le thème de votre livre. En plus, ça vous permettra de vous amuser et peut être d’entamer une discussion.
Vous l’aurez compris, un bon stand, c’est une table qui met en avant vos livres et vous aussi. Il doit attirer l’œil et amener le lecteur à venir vous voir.
Ainsi, un stand doit toujours évoluer. On teste une stratégie, plus on en arrête une autre, il faut hésiter à essayer encore et encore. Si vous sortez un nouveau roman, il faut parfois changer radicalement de thématique. De même, si vous avez vraiment beaucoup d’ouvrages, il ne faut pas avoir peur de prendre plusieurs tables pour avoir un stand plus clair et plus harmonieux.
Toutefois, il ne suffit pas que d’une belle décoration pour vendre ses livres, il faut aussi savoir les mettre en avant et parler avec le potentiel lecteur. Mais ce sujet sera dans un autre article.
Le problème, c’est par où commencer ?
Pas de panique, ce n’est pas si compliqué de trouver une manifestation littéraire, surtout quand on sait où chercher. Le plus dur dans l’histoire, c’est de s’armer de patience, car, après cet inscrit, il faut parfois attendre plusieurs mois avant de poser ses livres sur un stand.
Les forums: Il existe de nombreux forums pour écrivains sur internet, et aussi des lieux où d’autres auteurs se rassemblent. Il est certain que de nombreux écrivains participent à des festivals, n’hésitez donc pas à leur poser des questions. D’autres postent parfois de longues listes indiquant les manifestations dans leurs Régions pour aider les autres auteurs, dans ce cas n’hésitez pas à les assister à votre tour en proposant ceux que vous connaissez.
Les groupes Facebook : Beaucoup de groupes Facebook tournent autour des festivals comme : « Salons littéraires et Festivals » ou encore « Connaître les futurs salons « littéraires » ». Il ne faut pas avoir peur de s’y inscrire, surtout que c’est une vraie mine d’information, avec, parfois, les formulaires d’inscription.
Les journaux locaux : Les journaux locaux, comme « La Nouvelle République » met souvent en avant les manifestations culturelles autour du livre. Il ne faut pas hésiter à noter les noms des organisateurs et de les contacter en mentionnant l’article où l’on parle d’eux. Il arrive que des journaux postent leur article sur leur site internet, une petite recherche par mot-clé permet en trouver les festivals ou salons qui ont eu lieu l’année d’avant et de ce faire une petite liste indicatif.
Les sites web/blogs d’auteurs : C’est peut-être l’une des façons les plus simples de trouver un festival littéraire. Beaucoup d’auteurs ont des sites web ou blogs où ils présentent les salons auxquels ils vont participer. Mieux encore certains mettent même leur avis sur l’ambiance et l’organisation des salons, ce qui fait gagner pas mal de temps.
Les associations littéraires : Il existe des associations qui tournent autour des auteurs et des livres. Ces associations sont souvent mises au courant des manifestations qui ont lieu dans leur région. C’est un bon moyen de se renseigner rapidement. Le problème, c’est qu’il faut parfois adhérer à l’association pour pouvoir avoir ces informations.
Site : Les dédicaces : Les dédicaces est un site web qui a un moteur de recherche destiné à promouvoir et recenser les séances de dédicaces des auteurs ou artistes. Vous pouvez ainsi trouver les librairies, les magasins et les festivals qui accueillent les auteurs. Un bon moyen de gagner du temps, surtout au niveau des structures qui font des rencontres d’écrivains.
Site : Ciclic : Ciclic est un site pour les auteurs venant des régions du Centre-Val de Loire. Chaque année, il met à disposition un PDF avec la liste de toutes les manifestations littéraires, trié par date et régions. Vous trouvez l’e-mail, l’adresse et le numéro de téléphone des organisateurs. En plus, ce site est une vraie mine d’informations autant pour les auteurs que pour les éditeurs.
Vous avez une liste complète des salons et festivals qui a lieu en France. Maintenant, il reste plus qu’à faire le tri, car malheureusement vous ne pouvez pas participer à toutes ces manifestations littéraires. Il faudra donc prendre en compte plusieurs critères.
La proximité : Quand on est auteur, il faut parfois se balader avec plusieurs cartons de livres, donc il faut mieux privilégier les festivals pas très loin de chez soi. Bien sûr, on peut prendre le train ou utiliser une voiture. Mais il faut prendre en compte qu’un billet coûte cher, et l’essence aussi. Il faut donc être sûr que le salon soit rentable.
Le thème : Il arrive que des festivals ou salons littéraires aient un thème. Si votre ouvrage s’inscrit dans celui-ci, c’est un bon moyen de viser votre public cible. Un festival fantastique aura obligatoirement des fans du genre. Un bon moyen d’agrandir son nombre de lecteurs.
Les frais : Il faut bien calculer les frais que va vous engendrer le festival. Parfois, la manifestation est gratuite, mais se situe loin donc le transport peut goûter cher. Si le salon est sur plusieurs jours, il faudra prendre en compte l’hôtel. Dans d’autres cas, c’est le stand qui a un prix exorbitant. Donc avant de s’inscrire il faut bien prendre en compte les chiffres. Un festival est là pour vous faire connaître, avoir des lecteurs, mais pas pour vous ruiner.
Vos goûts personnels : Il arrive qu’un salon ait une place très importante dans votre coeur. Soit, il est votre premier festival en tant qu’écrivain, il vous permet de voir des auteurs que vous chérissez, de faire du tourisme ou voir votre famille. Peu importe, les raisons, s’il est vraiment important pour vous, il ne faut pas hésiter. Être auteur, c’est aussi se faire plaisir.
Les informations : Une des choses à faire avant de valider un festival est si possible de lire les avis d’autres auteurs. Avoir leur témoignage permet d’en savoir plus sur l’organisation, la fréquentation, l’ambiance du salon. Toutefois, n’oubliez pas, une mauvaise expérience pour un autre auteur ne l’ait pas obligatoirement pour vous. Mais ça permet d’éviter les surprises.
Vous avez enfin décidé des salons et festivals auxquels vous allez participer. Il est maintenant temps de postuler, rien de compliquer, surtout que les organisateurs de salons sont toujours contents que l’on soit intéressé par leur événement. Vous avez peu de chance d’essuyer un refus. Il faut juste savoir une chose, il faut absolument s’y prendre quelques mois en avance, sinon vous risquez de passer à côté.
Par le formulaire de contact sur le site web du salon : C’est la démarche la plus courante, de nombreux festivals ont des sites web pour présenter l’événement. Il suffit parfois de remplir un formulaire d’inscription et de lire le règlement. Par contre, par moment vous aurez qu’un simple formulaire de contact, dans ce cas, il faudra envoyer une demande renseignement pour pouvoir établir le premier contact.
Par les réseaux sociaux : Quand le festival est jeune ou petit, il arrive qu’il n’y ait aucun site web, dans ce cas la manifestation est présentée via une page Facebook. Vous pouvez liker la page, laisser un commentaire ou même envoyer un message privé pour prendre contact et vous renseigner sur l’événement.
Par e-mail/téléphone : Il arrive malheureusement qu’on ne trouve que l’e-mail ou le numéro de téléphone de l’organisateur (mairie, associations…) dans ce cas, il faut prendre contact en mettant en avant ses ouvrages, dire pourquoi on veut participer et demander des renseignements. Pour ma part, j’ai contacté beaucoup de festivals par ce moyen, il ne faut vraiment pas avoir peur de « déranger ». Les organisateurs se montrent toujours prévenants et sont vraiment heureux de découvrir un nouvel écrivain.
Pour terminer, voici quelques petits conseils pour vous faciliter la tâche dans votre quête des festivals ou des salons littéraires.
– Mettez-vous, en avant : lors de votre prise de contact avec les organisateurs, n’hésitez pas à mentionner tout ce qui peut valoriser votre candidature, comme le thème de vos livres, que vous êtes un auteur local, les salons auxquels vous avez déjà participé… Si vous avez un dossier de presse de vos livres, c’est encore mieux, car il compile toutes ces informations en un fichier.
– Votre site web/blog/page Facebook : Votre site web ou même votre page Facebook peut vous servir de vitrine et vous permettre de vous présenter plus en détail. Il faut donc la mettre en avant lors des candidatures et qu’elle soit impeccable.
– La deadline : La deadline c’est-à-dire la date limite, où l’on peut s’inscrire, change avec chaque festival littéraire. Il faut toujours s’y prendre très en avance, genre 2 à 4 mois avant la date du dite salon. Il arrive parfois qu’il faille s’y prendre 7 à 9 mois en avance selon la notoriété de la manifestation. Le mieux est de tenir une liste des deadlines pour ne pas avoir de surprise l’année suivante.
– Soyez organisé : Il faut vraiment avoir un planning et une check-list pour les festivals. Savoir quand il faut demander le formulaire d’inscription, si l’on a bien envoyé le chèque, si l’on a réservé l’hôtel ou si l’on a pris le plateau-repas, permet un gain de temps et évite surtout de paniquer au dernier moment.
– Faite un bilan financier : Notez la liste de vos livres vendus, le coût du festival, le prix du déplacement… permet de savoir si le festival est rentable ou non, et surtout de savoir si l’année prochaine vous y retournez ou pas.
– Préparez votre stand : Il y a beaucoup de conseils à détailler sur le sujet, ce sera donc dans un prochain article.