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Les points importants à vérifier dans le cas d’un contrat d’édition

Enfin, votre manuscrit a tapé dans l’œil d’une maison d’édition. Un contrat est à la clé. Mais avant de signer et fêter ça, il faudra bien le lire et vérifier certains points pour éviter de vous faire rouler dans la farine.

Sachez déjà qu’aucune maison d’édition ne doit vous demander de l’argent pour publier un livre. Si c’est le cas, ce n’est pas une maison d’édition qui a fait appeler à vous, mais un service. La publication via un contrat d’édition doit être gratuite. Je vous conseille de lire cet article sur les différentes maisons d’édition avant de lire la suite.

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La durée

Quand vous signerez votre contrat, vous serez lié à un éditeur pour une période donnée. Parfois, il n’y a pas de précision, ce qui équivaut à dire « pour la durée de la propriété littéraire telle qu’elle résulte des lois tant françaises qu’étrangères et des conventions internationales, actuelles et futures », soit actuellement, 70 ans après la mort de l’auteur.
Mais souvent la durée y apparaît clairement, ça peut varier entre 2, 5, 10 ou 25 ans.

En tant qu’auteur, il faut mieux minimiser cette durée, car pour certaines raisons vous pouvez choisir de publier dans une autre maison d’édition. Dans ce cas, il faudra attendre le temps indiqué dans le contrat pour avoir le droit de le faire.

Attention : À l’heure actuelle, il existe un type d’arnaque en provenance de « fausses » maisons d’édition qui prône les contrats à compte d’auteur. Celle-ci consiste à faire signer aux auteurs des contrats abusifs pour pouvoir ensuite négocier avec eux le rachat de leurs droits à des sommes exorbitantes. Résultat, vous devrez acheter le droit de publier votre propre livre en toute liberté.

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La rémunération

Les à-valoir

Les  à-valoir sont le montant que vous donnera la maison d’édition bien avant que vous ayez vendu un seul livre ou même terminer d’écrire votre œuvre. C’est un grand signe de confiance, mais également que l’entreprise est solide financièrement.
Attention, ce montant n’est pas une prime ou un cadeau, c’est juste une avance sur vos futurs droits d’auteur, il faudra donc les rembourser.
Sachez que c’est très rare d’avoir un à-valoir sur un premier contrat. Si vous n’en avez pas, vérifiez que d’autres éléments sont proposés en compensation.

Les droits d’auteur

Ne vous attendez pas à un gros pourcentage. En moyenne les droits d’auteur s’élèvent entre 2 % à 8 %. Il arrive dans certains cas qu’ils atteignent 12 %, mais c’est vraiment très rare. Il faut également savoir que dans le cas d’un recueil écrit par plusieurs écrivains cette somme sera divisée par le nombre d’auteurs ou de textes présents.
Certaines maisons d’édition proposent un taux de rémunération progressif par rapport au nombre de vente ou de tirage, par exemple :
– 5 à 8 % pour un premier tirage.
– 9 à 10 % pour un deuxième tirage.
– 11 à 12 % pour un troisième tirage.
Je vous conseille de prendre cette solution. En effet l’éditeur dès le deuxième tirage à déjà rembourser le livre, donc il est normal que l’auteur soit mieux rémunéré.

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Le tirage

Le tirage, c’est le nombre d’exemplaires prévus par l’éditeur. Les petites maisons d’édition favorisent en général un premier tirage entre 50 à 200 exemplaires. Parfois, ils font à la demande.
 Vous vous en doutez, plus un éditeur fait de tirages, plus il voudra les vendre pour rembourser son investissement. Si vous avez une communauté qui vous suit, n’hésitez pas à le dire à la maison d’édition pour lui donner envie d’imprimer plus de livres.

Les exemplaires auteurs

Dans le contrat, vous trouverez souvent le nombre d’exemplaires offerts à l’auteur par la maison d’édition. Ceci peut varier entre 1 à 3 exemplaires pour les petites maisons d’édition.
Il y aura également un passage indiquant à quel prix vous pourrez vous procurer des ouvrages supplémentaires pour les vendre vous-même. La déduction peut aller de 70 % à 20 %. Ceci varie beaucoup d’une maison d’édition à l’autre. Notez que les frais d’envoi doivent être à la charge de l’éditeur.
Si vous faites beaucoup de salons et avez l’habitude de vendre vos livres vous-même, vous devez vraiment négocier une importante remise.

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 Les droits cédés

N’oubliez pas, en signant un contrat, vous donner tous les droits à l’éditeur concernant votre texte. Il n’a certes pas le droit de modifier celui-ci, mais il peut en faire ce qu’il veut. Il peut le laisser dans un tiroir, ou prendre plusieurs années pour le publier.
C’est lui, qui choisira de le corriger, de l’habiller et de le diffuser. Souvent, vous n’aurez que quelques nouvelles épisodiques ou aucune nouvelle. Ce qui m’est souvent arrivé et m’a amenée à me mettre à l’auto-édition.

Le contrat typique prévoit que vous cédiez également vos droits pour une exploitation numérique de votre livre. Le montant du droit d’auteur s’élève entre 50 à 70 % car les frais sont moindres que pour la publication papier.
Si vous avez des connaissances dans la vente en ebook et que la maison d’édition n’en a aucune. Il faut mieux essayer de récupérer vos droits sur le format numérique et ventre, de votre côté, votre livre en version ebook.

Les produits dérivés

En général, il n’y en a pas, surtout pour les premiers contrats et les petites maisons d’édition. J’ai rencontré ce cas que dans une seule maison d’édition. Le plus souvent, ils utilisent un formulaire tout prêt avant de mentionner le type de produit, ça peut aller au droit cinématographique, à la création de jouets.
Si vous jugez que votre livre deviendra le prochain best-seller, ne donnez pas tous vos droits à un tiers. Ou alors, réclamez un pourcentage égal entre l’éditeur et vous, soit 50/50.

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Le format et la promotion

En général, c’est du ressort de l’éditeur. C’est lui qui doit choisir un illustrateur pour faire la maquette de votre couverture, ou qui décide du calendrier de publication.
Néanmoins, il m’est arrivé de croiser la route de maison d’édition où je devais presque tout faire. Un conseil, fuyez ces maisons d’édition. Si vous devez faire votre livre de A  à Z, autant le faire en auto-edition.
Il est ainsi grandement conseil de négocier un droit de véto, surtout au niveau de la couverture de livre. De même, pour les textes promotionnels.

Dernière chose, vérifiez qu’un échéancier le moins approximatif possible figure dans le contrat concernant la date de publication de votre titre. N’acceptez surtout pas une publication de plus de 12 mois après la signature du contrat.

Le droit de préférence

Ceci est connu comme être une clause abusive, et pourtant même des maisons d’édition réputées y ont recours. Ceci consiste à vous obliger à présenter systématiquement vos manuscrits futurs à votre éditeur actuel avant tout démarchage auprès d’autres maisons.
À la base, l’idée n’est pas de vous escroquer. Le but de l’éditeur, c’est d’éviter que l’auteur sur lequel il a misé soit ensuite débauché par de plus grandes maisons d’édition. De ce point de vue, la démarche se comprend.
Mais du côté de l’auteur, il peut être vu comme des chaînes. Surtout si la relation avec la maison d’édition se passe mal.
En bref, pas besoin d’une telle clause. Si l’éditeur crée une relation de confiance avec vous, c’est tout naturellement que vous confiez vos futurs manuscrits. Demandez donc qu’elle soit retirée.

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La reddition des comptes

La maison d’édition s’engage à vous payer vos droits d’auteur en fonction d’un échéancier soit :
– Une fois par an.
– Deux fois par an.
– À chaque trimestre.
Elle doit aussi s’engager à faire preuve de transparence concernant les ventes de vos livres.
 Personnellement, je préfère un paiement trimestriel, c’est plus rassurant et permet de bien suivre la vente de ses livres.
Malheureusement, c’est une partie où vous avez peu de marge de manœuvre. Toutefois, essayez quand même de négocier un paiement plus fréquent qu’une fois par an, surtout si vos droits d’auteur sont peu élevés.

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En conclusion

Sachez qu’un contrat se négocie. Il ne faut pas tout accepter sous prétexte qu’il s’agit de votre premier contrat.
Il est peu probable que la maison d’édition refuse de vous publier si vous faites quelques demandes de réajustement. Ils demanderont certainement de faire des concessions, ce qui est normal.
Il faudra également vous montrer compréhensive de votre côté et ne pas demander l’impossible.
Prenez surtout en compte ce qui vous tient à cœur.

Si vous avez un doute sur la régularité du contrat, sachez qu’il existe un modèle de contrat d’édition type, rédigé par la SGDL (la Société des Gens de Lettres) qui aborde tous les points essentiels. Je vous conseille d’y jeter un coup d’œil. Ainsi que le contrat d’édition équitable proposé par la Ligue des Auteurs Professionnels.

Lisez aussi les témoignages d’autres auteurs, surtout au niveau de leur impression et traitement au sein de maison d’édition. Certains avis sont de bon conseil et permettent de voir les bonnes et mauvaises maisons d’édition.

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Spoiler Remarried Empress – Chapitre 240 à 242

Voici les résumés des chapitres 240 à 242 de Remarried Empress.

Chapitre 240

Navier pose plein de questions à la comtesse de Juber. Quand parleront-ils ? Marcheront-ils ? Elle a hâte de balader avec ses enfants et de les voir grandir.
C’est alors qu’une des bonnes remarque que la princesse Lari frappe encore le prince Kai. Navier décide de les mettre dans deux berceaux différents pour qu’ils puissent avoir de l’espace.
Vu l’énergie de la princesse, Laura se demande si elle n’aura pas la personnalité de Koshar, le frère de Navier.

Au même moment, Koshar vient voir Navier. On apprend que Koshar est déjà un tonton gâteau. Il a acheté une tonne de vêtements pour son neveu et sa nièce.
Koshar est là pour parler d’une chose sérieuse avec sa sœur. Il a appris que plusieurs pays tentaient de se réunir pour vaincre les empires de l’Ouest et de l’Est. Il est très inquiet. Navier tente de le rassurer, mais ça ne marche pas.
Koshar baisse la tête toujours anxieuse. Il embrasse les bébés avant de partir. Quand les bonnes reviennent, Navier remarque que Master n’est pas là, elle a été amenée par Koshar.

Alors que le cœur de Master bat la chamade, Koshar lui demande d’oublier sa déclaration d’amour. Master comprend, elle n’est pas digne de lui, quelques larmes coulent. Koshar explique que ce n’est pas la faute de Master. Mais il a le devoir d’épouser la princesse chalet pour protéger le pays. (D’autant plus qu’il sent qu’une guerre se prépare).
À cette explication, Master pleure encore plus fort. Si c’était de sa faute, elle aurait pu corriger le problème. Mais là, ce n’est pas le cas. Koshar tente de la rassurer, mais rien ne fait, Master part triste.
Pour la première fois de sa vie, elle regrette de n’être pas née princesse. Elle est sûre que la princesse acceptera la proposition de Koshar. Qui ne pourrait pas l’aimer ?

Mais ce n’est pas le cas. Étonnamment, quand Koshar propose le mariage à la princesse, celle-ci semble embarrassée.
En fait, au début elle était d’accord pour épouser Koshar, mais depuis sa rencontre avec Kafmen, elle a d’autres pensées. En plus, cet homme sexy l’aime contrairement à Koshar. Mais elle ne la croisait que deux fois.
À contrecœur, elle accepte la bague de Koshar. Elle n’a pas le choix, pourtant Kafmen aurait tellement été mieux. Elle cache sa déception derrière un sourire.

Heinley a reçu la lettre du duc Ergi. IL est en colère en lisant le plan d’Angel. Mais pour le moment, il doit récupérer la pierre qui se trouve juste à côté. Il est toujours en missions. Heureusement, le duc Ergi devrait bientôt venir d’après la lettre. Il lui parlera le moment voulu.

Depuis que les enfants sont nées, Heinley s’absente toutes les nuits pour chercher les pierres. Heureusement, il a appris à Navier comment transformer les bébés en oiseaux. Alors que Heinley part avec beaucoup de réticence, Navier est chargée de s’occuper des enfants.
C’est un peu difficile pour Navier de s’occuper des oisillons, car ils sont très fragiles. Au bout d’un moment, Navier est épuisée. Elle s’allonge, ses enfants se mettent sur ses cheveux pour dormir. Ainsi Navier ne peut pas bouger. Elle est obligée de dormir ainsi, sans couverture.

Le lendemain, Navier se réveille avec un mal de gorge, mais rien de grave. Ça inquiète tout de même ses femmes de chambre. Plus tard, un subordonné de Heinley vient voir Navier en toute urgence. Hier soir, Heinley est allé récupérer une pierre magique. Mais depuis, ils n’ont plus aucune nouvelle de l’empereur.

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Chapitre 241

Navier est choquée par la nouvelle. Elle imagine le pire. Le messager tente de la rassurer, disant que Heinley était en bonne santé quand il est allé chercher les pierres. Il ne peut peut-être pas les contacter en ce moment. Navier n’est pas satisfaite par cette réponse. Au bout d’un moment, l’homme avoue que Heinley peut avoir une aile de blessé, ce qui l’empêche de voler et de les contacter.

Dans une prairie, un homme aux cheveux argenté tiens une cage, dedans se trouve un oiseau jaune à l’air désespéré. C’est Angel qui retient captif Heinley. Heureusement, personne ne semble savoir que l’oiseau est Heinley lui-même. Il croit tous, Angel inclut, que c’est l’oiseau personnel de l’empereur Heinley. Il se demande même si Heinley n’est pas dans le coin.
Angel décide de garder l’oiseau pour lui, le trouvant beau et doux. Quant à Heinley, il est désemparé.

Navier a réuni les ministres et gens de confiance pour leur indiquer que Heinley sera absent un certain moment pour certaines raisons. Elle ne leur explique pas que Heinley est allé chercher des pierres magiques. Car ils ne sont pas au courant des agissements de Heinley vis-à-vis de la diminution de la puissance magique.
Les ministres ne semblent pas rassurés. Mais Navier tente de les calmer, en leur disant qu’elle fera le travail de l’empereur et qu’elle espère leur soutien.

Au bout d’un moment, les ministres se sont résolus à faire leur travail comme d’habitude. Lors de la réunion, Navier n’est pas très concentrée, elle pense à Heinley et s’inquiète beaucoup. En plus, elle est toujours fatiguée après l’accouchement et tente de garder un visage froid et neutre. Personne ne doit voir qu’elle panique.

Plus tard, Navier croise Kafmen, qui en lisant dans ses pensées comprend que Heinley a disparu. Navier a alors l’idée de demander de l’aide à Dolsey. Kafmen n’est pas sûr que son ami sera d’accord, mais il accepte de l’amener.
Quelques heures plus tard, Kafmen est venu avec Dolsey. Navier lui demande de chercher une personne. Dolsey refuse. Navier lui dit qu’elle lui donnerait beaucoup de bijoux. Mais même là, le dragon refuse, il ne veut pas s’impliquer dans les affaires humaines.
Par contre, il veut voir les bébés de Navier.

Dolsey regarde attentivement les deux bébés et semble les aimer. Navier ne baisse pas sa garde et observe attentivement le dragon de peur qu’il fasse quelque chose à ses enfants.
C’est alors qu’une servante informe Navier que sa mère est là. Dolsey décide de partir pour ne pas déranger Navier. Celle-ci va voir aussitôt voir sa mère, qui pose des questions sur l’état de Navier. Navier la rassure, puis voit juste derrière sa mère, Lebetti.
En fait, la jeune fille a croisé la mère de Navier sur la route. Elles ont décidé de faire le chemin ensemble.

Navier regarde s’il y a son père. Mais il a été retenu à la capitale, car Cheryl a renoncé à son droit de succession au trône. Le père de Navier doit donc régler tout le désordre, car il n’y a personne pour être le futur empereur.
La mère de Navier invite sa fille à s’assoir et lui touche les cheveux. Sur le coup, Navier a envie de tout dire à sa maman, que Heinley n’est plus là. Elle veut être rassurée. Mais elle se tait, se lève, montrant qu’elle va bien et invite tout le monde à voir les bébés.
Bien sûr, les deux femmes en voyant les jumeaux crient de joie. Elles trouvent qu’ils ressemblent beaucoup à Navier et Heinley.

Alors que la mère de Navier joue avec ses petits-enfants, Navier invite Lebetti dans une autre pièce. Elle veut savoir comment c’est passé le voyage et comment va l’Empire Dongdae. Lebetti remercie aussitôt Navier de lui avoir fourni un magnifique manoir pour accueillir son neveu. Puis soudainement, Lebetti change de conversation, lui disant qu’elle doit parler à Navier du marquis de Karl.

Plus tard, Navier réfléchit aux paroles de Lebetti et de sa méfiance vis-à-vis du marquis de Karl. Lebetti a tout raconté des réactions qu’a eues Sovieshu en voyant Ahn et des expressions du marquis. Navier comprend que l’homme tente de restaurer la mémoire de Sovieshu.
Navier comprend également que Sovieshu aimait beaucoup la fille de Rashta. Ces pensées dérivent et vont vers Heinley. Elle est inquiète et effrayer. Elle se demande comment va son mari.

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Chapitre 242

Navier n’a toujours pas de nouvelle de Heinley. Entre-temps la princesse chalet à parler du mariage à Navier et lui demande de l’officialiser. Navier n’est pas très satisfaite, pour elle, son frère et Master étaient faits pour être ensemble. Pourquoi Koshar a-t-il changé d’avis ?
Puis Navier se souvient de son frère qui s’inquiétait de la guerre. Elle comprend que son frère a sacrifié son amour pour le bien de l’empire. Mais elle trouve que cette décision blessera à la longue master et la princesse.

Alors que Navier pense à son frère en se promenant dans le jardin, elle croise Kafmen. Il lui parle brièvement de l’accord commercial et que toutes les étapes avancent bien. Navier remarque que Kafmen veut lui dire quelque chose. Mais à la place, il se tait et part.

Plusieurs jours passent, sans nouvelle de Heinley. Navier va de plus en plus mal, elle tente de faire bonne figure. Les bébés pleurent aussi beaucoup leur père quand ils sont en forme d’oiseau. Elle se plonge dans le travail, essayant de protéger l’empire, le peuple et ses enfants. Pour le reste, elle ne peut qu’attendre des nouvelles de Heinley, le cœur lourd.

Sovieshu regarde des portraits et des CV de femme, pour choisir sa future femme. Il n’aime pas ce qu’il lit, aucune n’est semblable à Navier. Le marquis Karl voit bien que Sovieshu est de très mauvaise humeur depuis quelque jour. Peut-être est-ce depuis la rencontre de Lebetti ou le comportement de Cheryl. Enfin bref, le marquis Karl tente de persuader Sovieshu de choisir une impératrice, mais en vain.

Depuis la rencontre avec Lebetti, Sovieshu voit toujours l’enfant rouge collé à la fenêtre. Il n’arrive pas à ignorer cet esprit. Sovieshu a écrit une lettre à ce sujet au Sovieshu mature. Mais lui-même ne le voit pas et lui a dit de se débrouiller seul.

Sovieshu remarque alors que l’enfant essaye de lui parler. En lisant sur ces lèvres, il comprend que l’enfant l’accuse de ses erreurs. Puis l’enfant pleure pour disparaître. C’est alors que Sovieshu entend l’autre empereur parler dans sa tête.
Puis, une autre vision apparaît, c’est Rashta quand elle était prise dans le piège. Puis l’image de Rashta disparaît pour laisser place à Navier, qui lui demande s’il n’a que de la compassion pour Rashta.
Il comprend alors que l’enfant en rouge est Rashta. Ce qui est bizarre, car Rashta est normalement une adulte.

Quand Rashta est appelée par Sovieshu, l’enfant saute par la fenêtre. Juste derrière Sovieshu, Navier lui dit que Rashta s’est donné la mort à cause de lui.
Sovieshu est pris d’un terrible mal de tête. Il appelle le marquis Karl. Celui-ci arrive, voyant l’empereur dans un état de délire. Il prend Sovieshu dans ses bras, alors qu’il s’évanouit. Puis, le marquis fond en larme, demandant à Sovieshu de se réveiller.

Il est temps pour Navier de répondre à l’invitation du Nouvel An de l’Union. Elle ne sait pas quoi répondre, car Heinley n’est pas là. Heureusement, personne ne s’inquiète de l’absence de Heinley, sûrement car il se faufile du palais depuis qu’il est enfant.
Un des ministres se demande s’il ne serait pas bon d’annoncer officiellement la disparition de Heinley ou de demander de l’aide à l’empereur Sovieshu.
Mais Navier s’y refuse, car elle pourrait mettre l’empire en dangers. Elle ne cherchera donc pas Heinley et ira seule à la réunion.

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Spoiler Remarried Empress – Chapitre 237 à 239

Voici les résumés des chapitres 237 à 239 de Remarried Empress.

Chapitre 237

Navier a l’impression d’avoir subi toute la souffrance du monde lors de son accouchement. Mais tout se passe bien. Elle met au monde des jumeaux !! Un garçon et une fille. Ils sont petits, mais en bonne santé.
Navier en voyant ses enfants est très heureuse. Toutefois, elle s’inquiète, car rien n’est près ni la chambre ni les vêtements. En plus de ça, en voyant sa fille fripée, elle croit qu’elle a un problème. Heureusement, la sage-femme la rassure (déjà une maman poule).
Navier observe attentivement ses bébés, voyant que les deux ressemblent à elle et Heinley. Elle est tellement heureusement de retrouver des morceaux d’elle et de Heinley sur ses enfants que Navier fond en larme.

Plus tard, Heinley vient voir sa femme et ses enfants. Il est aux anges. Heinley explique qu’il était effrayé et inquiet quand il a appris la nouvelle de l’accouchement. Mais maintenant il est juste heureux.
Il remarque que la princesse ressemble à Navier. Résultat, il n’arrête pas de complimenter sa femme et sa fille, laissant le prince de côté. Navier étant désolée pour son fils le câline beaucoup.
Par contre, les deux parents sont d’accord sur un point. Leurs bébés ressemblent à des anges.

Les femmes de chambre annoncent à Navier que tout le monde veut voir les bébés. Le peuple, les nobles, même les rois et reines d’autres pays. Les enfants sont même couverts de cadeaux. Les serviteurs sont débordés.
Navier est contente, mais doit réfléchir au nom de ses enfants et trouver une nounou.

Dans la journée, Heinley vient chercher les enfants pour les mettre dans la chambre commune. En fait, les bébés vont bientôt prendre une forme d’oisillon.
Heinley installe le nid sur le lit. Puis pose sa fille qui devient soudainement un petit oiseau. Il fait de même avec son fils.
Heinley devient lui-même un oiseau et se met dans le nid pour protéger ses enfants. Navier, même si elle est préparée mentalement, en voyant ses bébés devenir ainsi est choquée.

Pendant ce temps, Sovieshu rencontre le jeune Ahn, l’enfant de son ex-femme Rashta. Au début, il ne voulait pas le voir. Mais en pensant à sa perte de mémoire, il a décidé de rencontrer l’enfant, espérant ressentir un certain choc.
Au moment où il est prés à le rencontrer, un enfant maigre l’interpelle. C’est Cheryl. Le marquis Karl vient juste de le ramener. L’enfant est très timide. En le voyant, Sovieshu se dit qu’il ne fera pas un bon empereur. Il tente quand même de saluer amicalement l’enfant, mais celui-ci baisse encore plus la tête d’un air effrayé. Puis Sovieshu part vers Lebetti et Ahn.

Sovieshu en rentrant dans la pièce, tombe presque en voyant l’enfant et Lebetti. Obligeant le marquis à faire s’asseoir l’empereur sur un canapé. Le comportement de Sovieshu surprend Lebetti. Mais c’est surtout l’expression du marquis qui choque la jeune fille. L’homme avait l’air d’attendre quelque chose de Sovieshu. Lebetti est au point qu’elle doute de la loyauté du marquis. Toutefois, elle préfère se taire, demande juste si Sovieshu est malade.

Ahn, inquiète beaucoup Lebetti. C’est un enfant trop calme, alors qu’à cet âge un enfant est bruyant et énergique. (Normal, maman et papa sont morts et il a été vendu comme esclave. Une superbe enfance !)  Il ressemble à une poupée sans âme. Sa seule réaction, c’est quand il a vu Lebetti. Mais depuis plus rien.

Soudainement, Sovieshu fond en larme et n’arrête pas de dire en boucle le mot : bébé. Lebetti et le marquis Karl sont surpris. Alors que les deux ne savent pas quoi faire, d’un coup Sovieshu arrête de pleurer. Il montre alors un visage froid et sans expression.

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Chapitre 238

Sovieshu reste immobile comme une poupée, puis s’assoupit. Le marquis Karl l’aide à s’allonger et demande à Lebetti de rester plus longtemps que prévu. Cette demande étonne Lebetti, qui s’attendait à être chassé d’ici avec son neveu. Lebetti accepte, un peu à contrecœur.
Elle ne sait plus quoi penser de l’empereur. Avant elle le détestait, car il a chassé Navier. Mais plus tard, il lui a sauvé la vie. Elle veut donc également l’aider.

Quelque heure plus tard, Sovieshu se réveille. Il se souvient, en voyant Ahn, avoir eu le cœur lourd. Il semblait également voir dans cette enfant une petite fille. En se rappelant des rapports qu’il a lus, il comprend que sa mémoire s’est souvenue de Glory.
Puis, il entend quelqu’un frapper à la fenêtre, il voit un enfant vêtu d’une robe rouge qui le regarde et rit. Surpris, il est heureusement réveillé par des coups sur la porte.
Un serviteur annonce à Sovieshu que Lebetti aimerait parler avec lui au sujet de quelque chose. Sovieshu accepte de la voir.

Cheryl a couru vers sa nounou en pleurant. Elle est venue avec lui, après que l’enfant l’a réclamé.
Le voyant ainsi, elle lui demande alors ce qu’il a. L’enfant regarde de gauche à droite, puis verrouille la porte. Il a l’air de vouloir dire un secret. Cheryl avoue qu’il trouve l’empereur bizarre. À cette remarque la nounou rit.

Cheryl ne perd pas espoir et explique que Sovieshu se parle à lui-même. La nounou le rassure en disant que beaucoup de gens se parlent à eux-mêmes. Cheryl fond alors en larme, demandant à revenir chez lui. La nounou est étonnée, car c’est lui qui a demandé de venir. Mais l’enfant n’abandonne pas, disant que c’est mieux là-bas qu’ici.
La nounou lui explique qu’il ne peut pas faire ça, car il doit hériter au trône. Cheryl demande que s’il abandonne le droit de succession, pourra-t-il revenir chez lui ?

Navier réfléchit encore au nom de ses deux enfants. Elle recherche de l’inspiration partout.
À l’aube, Navier voit Heinley nourrir ses enfants sous forme d’oiseau en utilisant son bec. Cette pratique, choc Navier. Elle comprend plus tard, grâce à Heinley que c’est une manière pour son peuple de nourrir les bébés.
Alors que Navier va se reposer. Les bonnes s’inquiètent de ne pas trouver une nounou pour les enfants royales. Mais ceci inquiète moins Navier, car elle sait que Heinley s’occupe bien d’eux.

Plus tard, alors que les enfants se sont endormis sous leur forme d’oiseau, Heinley se lève du nid. Il reprend forme humain et explique à Navier que la princesse lui rappelle trop Navier. Au point qu’il se demande comment était l’enfance de sa femme.
Au bout d’un moment, Navier demande à Heinley s’il a une idée de nom pour la princesse.
Il répond oui. Leur fille aura comme nom : Lari. Quant à Navier elle nomme le prince : Kai
Les deux noms signifient la même chose, monarque ou roi. Plus tard, les femmes de chambre en entendant les noms trouvent qu’ils sont appropriés.

Navier a invité la princesse chalet pour parler du mariage. Alors qu’elle est prête à lui dire quelque mot, Kafmen apparaît.
Kafmen est venu pour voir les enfants. Depuis un moment, il veut les voir, et parfois non. Il hésite beaucoup. Il aime toujours clairement Navier, mais en la voyant heureuse avec Heinley son cœur lui fait moins mal. Ainsi, Kafmen se demande si Navier accepterait qu’il soit le parrain des enfants.
Alors que Kafmen ouvre la porte, il entend une voix familière dans sa tête. La princesse Chalet est ici. Elle n’arrête pas de dire que Kafmen la suit, car il l’aime et qu’il est sexy.

Navier remarque que Kafmen est figé. Elle pense même que Kafmen et la princesse se connaissent. Kafmen se calme et rentre, il va directement voir les bébés. La princesse chalet pense alors qu’il utilise les bébés comme excuse.
Choqué par cette réflexion, Kafmen se retourne et regarde avec arrogance la princesse prés à en découdre. Il entend alors la jeune fille pensée au sujet du mariage et de la paix mondiale.

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Chapitre 239

Après que la princesse est partie, Kafmen avertit Navier des pensées qu’il a entendu. Il lui explique que le roi de Whitemond a récemment envoyé une lettre, disant que si la princesse ne se marie pas, la paix mondiale sera brisée. Navier est étonnée. La paix mondiale détruit juste par un mariage annulé, n’est-ce pas un peu trop grand ?
Navier remercie Kafmen. Quant à lui, il promet de lui dire toutes les informations qu’il apprendra.

Après que Kafmen est parti, Navier a fait appel à Heinley. Elle lui explique tout ce qu’elle sait. Heinley comprend qu’Angel manigance quelque chose et qu’il doit vite récupérer les pierres magiques.

Alors qu’Angel mange avec ses subordonnés, ceux-ci parlent de leur inquiétude à leur chef au sujet de provoquer l’empire de l’Est et de l’Ouest. Ils ont peur que les deux pays s’allient pour faire face aux accusations. Angel demande alors si toutes les lettres sont arrivées à leur destinateur. Ce qui est le cas.

On passe au Duc Ergi, qui tricote une écharpe avec sa mère. Plus tard, alors qu’il couche sa mère, son père l’attend dehors. Il lui informe de la lettre reçue par le roi et la proposition d’Angel. Le roi de Blue Bohemian a accepté la proposition du chef des chevaliers. Ainsi, il préfère mettre à terre l’empire de Heinley avant que celui-ci devienne un ennemi.
À cette nouvelle, Ergi va vite écrire une lettre à Heinley pour l’avertir de la décision du roi.

Cheryl a enfin eu le courage de demander à rentrer à la maison à Sovieshu. Celui-ci répond froidement à l’enfant, l’effrayant encore plus. En voyant, Cheryl tremblait comme une feuille, Sovieshu regrette son ton. L’enfant demande à voir ses parents. Sovieshu lui dit alors de partir pour quelques jours.
Sovieshu ne veut pas que Cheryl soit éduqué par ses parents. Car ce sont des personnes manipulatrices, qui pourraient brouiller la personnalité douce de l’enfant et le manipuler pour leurs ambitions.
Cheryl demande alors si a le droit de refuser au droit de succession au trône. Sovieshu lui demande s’il est sérieux. L’enfant répond oui.

Dans la soirée le marquis Karl parle à Sovieshu adulte de l’abandon définitivement de Cheryl à la succession au trône. Sovieshu accepte cette nouvelle.
Le marquis explique alors à Sovieshu qu’il n’a pas d’autre choix que de se marier. Sovieshu se demande comment sa future femme acceptera d’avoir un mari avec deux personnalités.
Alors qu’il réfléchit, le marquis annonce à Sovieshu que Navier a eu des jumeaux. Le marquis demande s’il faut envoyer un cadeau de félicitation ou non.
Sovieshu ne répond pas. Il pense juste à Navier, qui a eu des jumeaux avec un visage triste. Il est également jaloux et en colère. Le marquis, en voyant que l’empereur n’est pas en état, décide de partir.

Ainsi seul, Sovieshu pense aux repas qu’il a pris avec Navier. Il se demande si les enfants ressemblent à Navier.
Puis soudainement, il appelle le Marquis Karl. Il lui demande de rassembler les meilleurs objets et les données à la duchesse de Troby sans dire que ça vient de lui.
Puis, Sovieshu va se coucher, mettant sa tête sur ses genoux.

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Alter Reality Chap.13 : Un besoin d’energie P.3

Voici le chapitre 13 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.


Il y a un instant, l’enthousiasme de Debora était colossal. Mais, dès que nous retournâmes à l’intérieur du parking, elle se tue. Elle s’était certainement souvenue de l’existence de « La belle au bois dormant » remanié façon monde des dragons. Notre cher dormeur était toujours là, ronflant paisiblement et ignorant notre présence.

Alex et Jim poussaient doucement le groupe électrogène. Par moments, Debora, Vick ou moi allions les aider, en soulevant l’appareil. Malheureusement, il n’était ni tout terrain ni waterproof. Ce qui nous obligeait à éviter les flaques de sang.

Après de nombreux efforts, nous avions fait plus de la moitié du chemin sans même réveiller la bête. La suite semblait être toute tracée. Du moins, ça aurait dû être le cas.

Soudainement, des rugissements résonnèrent, comme des cors de guerre. Des Laggis sortirent des gravats, des trous ou encore des conduits d’aération. Cette masse violette n’était pas là pour nous, car elle se dirigea vers le dragon gris.

Le troupeau de carnivores se jeta, gueules ouvertes, contre leur ennemi. Les Laggis le mordaient avec rage, comme s’ils avaient soif de vengeance. Ces attaques incessantes réveillèrent la bête.

Celle-ci se releva, déployant ses ailes tout en criant de rage. Cette tentative d’intimidation ne marchant pas. Les Laggis étaient au contraire encore plus stimulés.

Pour se défendre, le dragon donna plusieurs coups de patte et de queue. Mais il avait beau tuer une dizaine de Laggi par attaque, ceux-ci revenaient tels des parasites.

Devant ce violent combat, nous restions bouche bée, ne pouvant que regarder. C’était Alex qui fut le premier à revenir du choc.

— Il faut avancer !

De sa voix grave, il nous interpella, nous réveillant de notre torpeur. Notre groupe continua donc d’avancer. Par moments, des débris sautaient vers nous, mais heureusement ils tombaient au sol avant de nous atteindre. Il fallait quand même faire vite, car deux colonnes avaient déjà été rayées de la carte par la queue massive du monstre gris.

Si le monde était bien fait, nous serions déjà devant la porte. Ce qui n’était pas le cas. Une des roues du groupe électrogène eut l’excellente idée de se coincer pile à ce moment précis.

Alex et Jim eurent beau pousser de toute leur force, la machine tenait bon, bien déterminée à rester en place. Mon premier réflexe a été de les rejoindre, mais un Laggi me dépassa prêt à sauter sur Jim. Je m’interposai en donnant un vif coup d’épée blessant une des pattes de la bête. Ainsi à terre, je l’achevai. Son cri d’agonie rameuta quelques-uns de ses compagnons.

Comparés à l’amas de reptiles, ceux qui nous attaquaient n’étaient qu’une poignée. Toutefois, il était assez nombreux pour être une menace. En plus de déloger la roue, il fallait nous protéger.

— William, va les aider ! Debora, Vick, avec moi, nous allons les protéger !

— Ok !

Désespérée, je décidai de prendre le commandement. À ma directive, William courut vers l’appareil et tenta d’aider. Quant à Vick et Debora, ils se mirent à débarrasser le terrain des reptiles avec moi.

Alors que nous étions concentrés sur notre défense, le dragon se mit à hurler si fort que les murs tremblaient. Il frappa le sol avec ses pattes, puis changea de position. Il se releva, révélant son ventre recouvert de côtes. Ses deux pattes avant faisaient maintenant office de bras. En un instant, il était passé à d’un dragon à un centaure reptilien.

Dans cette posture, je compris que ses côtes étaient des dents. La plaie béante sur son torse était en fait une gigantesque bouche. Ce qui expliquerait pourquoi sa tête était si minuscule par rapport à son corps. Elle était tout simplement un leurre.

Après cette transformation, le dragon semblait avoir gagné en puissance, car il se mit à anéantir les Laggi par poignée. Il les prenait avec ses mains et les dévorait goulûment avec sa bouche de requin. Parfois, il sautait, flottant pendant un labs de temps grâce à ses ailes. Puis, il se laissait tomber lourdement sur le sol, écrasant d’un coup les Laggis.

Ces cabrioles répétées affaiblissaient la structure du bâtiment. S’il continuait ainsi, le plafond allait nous tomber dessus. Il fallait partir d’ici et vite. Entre deux coups de lames, je jetai un coup d’œil vers la machine. Elle n’était pas encore décoincée. Alex, Jim et William faisaient tout leur possible.

À la fin, j’abandonnai mon poste pour courir vers eux et les aidai à soulever le groupe électrogène.

— Je vais les aider, je vous laisse le reste !

Debora et Vick grimacèrent, mais continuèrent de combattre. Pendant ce temps, je pris un des bords de la machine et utilisai toutes mes forces pour la soulever et la pousser en avant.

Alex baissa ses yeux pour regarder la roue et cria de joie.

— C’est bon, c’est sorti !

Aussitôt, je relâchai ma prise et retournai vers mon frère et Debora. Le reste du groupe continua ce qui était prévu à la base, c’est-à-dire atteindre cette fichue porte.

Je balançai mes bras dans toutes les directions, coupant le plus de lézards possible. Mon regard ne pouvait pas se détacher du dragon gris. Cette horreur de film gore mangeait maintenant la masse de cadavres à ses pieds pour récupérer ses forces. En voyant son corps immonde et sa puissance, je me dis que nous avions de la chance d’être insignifiants pour lui. Nous n’aurions jamais eu la capacité de le battre.

Jim nous fit signe de la main.

— Eh ! On y va !

Il tenait la porte entrouverte, la machine n’était plus là, ainsi qu’Alex et William. Je soupirai de soulagement et me dirigeai vers eux. Quand un hurlement déchirant retentit.

C’était le dragon qui partageait sa haine. Puis, il fut pris de spasme, et cracha des glaires jaunes. Dès qu’une atteignait le sol, elle se rependit, faisant fondre tout sur son passage. C’était de l’acide.

Fou de rage, le dragon ne distinguait plus ses ennemis, attaquant entièrement l’endroit avec son acide. Alors que je courais, je vis plusieurs boules jaunes atterrir pas loin de moi. Un faux mouvement pouvait me coûter une jambe ou pire encore.

C’est alors que j’atteignais enfin la porte. Je me retournai pour voir où en étaient Debora et Vick. Je constatai que Debora n’était pas très loin de moi.

Par contre, Vick m’inquiétait. Il était plus en arrière. Il était obligé de zigzaguer pour éviter les attaques d’acide.

— Vick ! Vick ! Dépêche-toi !

Désespérée, je criai son nom. À ce moment, Debora me rejoignit, je lui fis signe de rentrer dans le couloir. Je fixais toujours mon frère, prête à intervenir.

Mais qu’est-ce que je pouvais faire pour lui ?

Je ne pouvais pas courir à sa place ?

Je ne pouvais que serrer mon poing d’inquiétude. C’est alors qu’une boule gluante atterrit à quelques mètres de Vick. À cause du choc, des grosses gouttes d’acide sautèrent dans sa direction. Par réflexe, Vick se protégea avec son bras et hurla de douleur. Toutefois, il courait toujours.

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Il réussit à me rejoindre. Je le pris aussitôt par la main et le tirai vers moi. De l’autre côté de la porte, je regardai l’état de son bras.

— Tu as mal quelque part ?

Je m’imaginais déjà sa peau brûlée jusqu’à l’os.

N’avais-je pas vu des cadavres entièrement fondus ?

C’était un miracle que sa main soit encore attachée à son corps.

— Non, je n’ai rien. C’est bizarre…

Une pensée me traversa. Peut-être que ses nerfs avaient été touchés. Pourtant j’avais beau retourner son bras, de le regarder de haut en bas, je ne vis rien. Aucun vêtement brûlé ni aucune peau à vif. Rien.

C’est alors que je vis l’endroit où l’acide avait atterri. Je pointai du doigt la montre de mon frère.

— Ton Altereur…

L’encadrement vert, qui sert à projeter l’interface, était entièrement fondu. À cette vue, les yeux de Vick devinrent ronds de surprise.

— NON ! MON ALTEREUR !!!

Il retira son bras de ma prise, et regarda son Altereur avec des yeux tristes.

— NON ! NON !

Il tapait du pied d’exaspération.

— C’est bon, tu t’énerveras plus tard.

À ces mots, il me regarda froidement, outré par mon manque de considération. Mais il ne dit rien, suivant le groupe en pleurnichant tout en fixant son Altereur. Je savais qu’il aimait beaucoup sa machine, mais au moins maintenant j’avais une excuse fiable pour qu’il ne participe plus aux excursions.

Pour le reste, nous sommes arrivées sans encombre à l’extérieur. À notre sortie, nous avons entendu des gémissements horribles. Je jurais avoir vu l’hôpital trembler, comme s’il allait s’écrouler. Nous ne voulions pas voir la suite, préférant repartir vers la banque.

Il restait à savoir si notre groupe électrogène marchait et si nous aurions le matériel nécessaire pour recharger nos Altereurs.

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Alter Reality Chap.12 : Un besoin d’energie P.2

Voici le chapitre 12 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.


Je n’aurais jamais cru que Jimmy était un informaticien travaillant pour la compagnie Alteria. Cette entreprise est composée de l’élite des programmeurs, je n’imaginais même pas le niveau de Jimmy.

Je fus surprise qu’il ait le droit de nous parler des Altereurs. Ce n’était pas un secret, mais le directeur de la compagnie était très discret. Au point que personne ne sache comment marche sa technologie, même le brevet était codé.

En plus, personne ne connaissait le visage de cet homme. Il n’avait jamais fait d’apparition publique, il était juste connu sous un pseudonyme : A.S.

Il ne semblait pas rechercher la gloire, ce qui était douteux.

Tout le long du trajet, personne ne parla, réfléchissant sûrement aux révélations de Jimmy. Personnellement, je digérais encore les informations. Ces ondes, ces monstres, les Altereurs. Beaucoup trop de choses avaient l’air connecté, sans l’être vraiment. Comme s’il me manquait les pièces d’un puzzle pour comprendre l’ensemble.

Grâce à William, nous apprîmes qu’il y avait un hôpital pas loin de nous. Étonnamment, il connaissait l’emplacement de chaque bâtiment médical de la région.

Il fallut toute une matinée pour arriver devant l’hôpital. Il n’avait rien à voir avec ces immenses immeubles médicaux que l’on trouvait au centre-ville, avec plusieurs parkings pour hélicoptère ou drone. C’était plutôt un hôpital moyen. Il était assez grand pour avoir son propre service d’urgence, mais pas assez pour avoir des véhicules volants.

Le bâtiment avait toujours sa façade en pierre typique du vieux quartier. Sauf que ses portes d’entrée étaient en verre. Il avait aussi un grand parking pour les visiteurs et un autre qui descendait sous terre pour les ambulanciers. L’hôpital avait également deux vitraux illustrant des métiers médicaux, et qui se trouvaient au-dessus d’un écriteau.

Malheureusement pour nous, le portail vers le parking souterrain était fermé. Comme nous ne pouvions pas soulever l’énorme rideau de fer, nous nous sommes rabattus sur les portes d’entrées. Étant en verre, elles furent facilement brisées.

À l’intérieur, nous vîmes l’étendue des dégâts. Autant à l’extérieur rien n’indiquait une attaque quelconque, autant le rez-de-chaussée racontait une autre histoire.

L’accueil était complètement en miettes. Les murs étaient recouverts de griffures, et le sol de gravats. Mais ce qui nous fit frissonner d’effroi était le sang. Il y en avait partout. Il était sec depuis un moment, mais il témoignait de la violence qui avait eu lieu.

Debora trembla en regardant autour d’elle.

— Qu’est-ce qui sait passé ici ?

Bouleversée, je fixai les taches de sang.

— Je ne sais pas, mais quelque chose ou quelqu’un a attaqué…

Alex perplexe regarda les alentours, à la recherche d’un signe de vie.

— Vous croyez qu’il reste des survivants ?

— Vu les dégâts… Je ne crois pas.

Avec ses yeux froids, William répondit à Alex.

Je m’avançai vers le premier ascenseur, mais les portes étaient déterminées à rester fermé. Quand Alex et Vick ouvrirent le deuxième, il donnait dans le vide. Le tambourinage insistant de Debora sur les boutons d’appel ne résolut pas le problème.

Nous n’avions pas le choix, il fallait emprunter les escaliers. Heureusement, ils ne furent pas difficiles à localiser, il suffisait de suivre les bandes de couleurs sur les murs.

Plus nous descendions, plus air devenait irrespirable. Un mélange de moisissures et de renfermé volait dans les environs, empoissonnant l’atmosphère. Personne ne parlait de peur d’en inspirer. C’était tellement insupportable que j’étais à deux doigts de me pincer le nez.

Après, ce qui semblait être deux étages, nous arrivâmes devant une porte entrouverte, la poignée était cassée, pendouillant dans le vide. La surface blanche était tapissée d’empreintes de main rouge, n’invitant pas vraiment à l’ouvrir.

Alex la poussa avec prudence, puis il nous fit signe de le suivre. De l’autre côté se trouvait un long couloir sombre, la seule source de lumière venait de quatre bandes fluorescentes au sol. Chacune indiquait un lieu : le laboratoire de recherche, la morgue, le parking et la pièce de stockage. Notre but était la dernière salle, celle où notre groupe électrogène devait normalement être entreposé.

Plus nous avancions, plus quelque chose me semblait bizarre. J’avais un mauvais pressentiment, chaque pore de mon corps me criait de fuir. Mes tripes se crispaient à chacun de mes pas. Pourtant la zone était vide, il n’y avait aucun signe d’être vivant. Le seul témoignage d’une ancienne existence était le sang qui recouvrait presque chaque mètre carré du couloir.

Pourtant, je le sentais. C’est un peu la même sensation que quand on visite une vieille maison. On n’est pas sûr qu’elle soit hantée. Pourtant dès que l’on rentre à l’intérieur, on ne peut pas s’empêcher de vouloir sortir. J’espérais que c’était une fausse alerte.

Après quelques mètres, une des bandes disparue sous une porte. Une pancarte avec les mots « Laboratoire de recherche » était apposée dessus.

— Nous ne sommes sûrement pas loin de la pièce de stockage.

William regarda brièvement la porte, avant de continuer son chemin. À mon tour, je la fixai. Elle était dans un sale état, je n’osais même pas imaginer la pièce de l’autre côté.

Un peu plus loin, notre groupe rencontra un reptile aux écailles pourpres. C’était un Laggi. Il était seul et nous observa. Il avait l’air aussi étonné que nous de voir des visiteurs. Son corps était recouvert de blessures et de sang. Il n’avait pas l’air en bon état. Se sentant en danger face à nous, il fit un petit jappement avant de disparaître dans les ténèbres.

Une chose est sûre, s’il y en avait un, c’est que la meute n’était pas loin.

Alex arrêta tout le monde avant de nous avertir.

— Activez votre Altereur, nous allons peut-être devoir combattre sous peu.

Je me retrouvai encore armé de mes deux lames de Monster Killer. Secrètement, j’espérais que nous trouverions vite une console et un groupe électrogène pour changer d’armement. Ce n’est pas que je détestais mes deux armes. Mais j’avais envie de m’équiper de ma grosse épée, de mon katana ou d’un de mes rares arcs.

Nous arrivâmes finalement au bout du couloir. Où, un autre escalier se présenta à nous. Deux bandes avec les inscriptions : parking et pièce de stockage, nous indiquèrent que nous étions sur la bonne voie.

Sans attendre, nous descendîmes, pour nous retrouver encore dans un couloir, celui-ci semblait plus petit. Il était aussi dans un sale état, mais bien pire que celui d’en haut. En plus du sang, il y avait des gravats partout, ainsi que des marques de griffures. Mais le plus horrible restait le sol, il était jonché de morceaux non identifiés. Vu l’odeur et le bruit quand nous marchions dessus, j’aurais parié sur de la chair. Toutefois, je ne savais pas si c’était humain ou pas. Je décidai de ne pas vérifier.

Plus loin se présenta un énorme cadavre. Il était à moitié enseveli sous des décombres. Juste en voyant sa tête je pus l’identifier, c’était un Grand Laggi. Mais il était dans un piteux état.

Son corps était recouvert de cicatrices. Sa grosse mâchoire était à moitié fondue, montrant les os de son crâne. Une des pattes arrière semblait être brisée à plusieurs endroits.

Je ne savais pas ce qui lui avait fait ça. Mais c’était certainement une créature puissante. J’espérais que nous n’allions pas la croiser.

Nous continuâmes notre chemin pour arriver devant une porte en métal. Des énormes impacts marquaient la structure, on pouvait presque croire que la porte était pliée à certains endroits. Sur le dessus était écrit en lettres noires « Parking ».

Alex l’ouvrit et fit disparaître sa tête de l’autre côté.

— C’est bon ! On peut y aller !

Il ouvrit la porte avec difficulté, elle grinça affreusement. Discrètement, nous entrâmes un par un. L’intérieur était immense et sombre, au point qu’on ne voyait pas l’autre côté. Notre seul guide était la bande au sol. Il ne restait plus qu’à la suivre vers la dernière salle.

Plus nous avancions, plus le décor se dévoilait à nous. Le sol était chaotique, au point qu’il fallait vérifier où nous posions nos pieds, de peur de glisser sur un morceau de viande. Par moment, nous croisions des piliers en béton. Il y avait également des voitures et des ambulances retournées, certaines étaient même aplaties.

Dans ce grand parking, seuls nos pas résonnaient. L’odeur était insupportable. C’était si fort que mes yeux piquaient, m’obligeant à les essuyer avec le revers de mon pull. J’avais hâte de traverser.

D’un coup, Debora se mit à crier de surprise. Sa jambe gauche avait disparu dans un trou, rempli d’un liquide rouge.

— C’est quoi, cette me…

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’Alex mit sa main sur sa bouche. Étonnée, elle le regarda. Aussitôt, Alex lui fait signe de se taire, et lui montra quelque chose à l’horizon.

Perplexe, j’observai où pointait le doigt d’Alex, pour voir à notre gauche une énorme créature. Nous pouvions facilement la contempler grâce à une fissure sur le plafond qui faisait rentrer un peu de lumière.

Elle était immense, dormant paisiblement sur un amas de cadavres humains, de reptiles et d’autres créatures.

Était-ce son repas ?

Ses victimes ?

Peu importe. Vu le nombre de dépouilles, cette chose était dangereuse.

Cette créature ressemblait grossièrement à un dragon. Elle avait deux paires d’ailes noires abîmées. Sa tête était très petite. Sa peau était recouverte d’épaisses écailles gris foncé. Elle avait aussi une longue queue. Par contre, je n’arrivais pas à savoir combien elle avait de pattes. Il me semblait en compter six, mais je n’étais pas sûre.

Ce monstre était déjà pas mal effrayant comme ça, pourtant il y avait un détail sur son corps qui le rendait encore plus terrifiant. Son torse était ouvert en deux. On pouvait voir des côtes en sortir comme des dents acérées.

Ne l’entendant pas ronfler, nous pourrions presque croire que nous avions devant nous un simple cadavre. Cependant, le soulèvement répétait de sa cage thoracique affirmait le contraire.

D’un simple échange de regards, nous prîmes la décision d’avancer discrètement. Nous continuons ainsi à suivre la bande fluorescente. Inquiète, je jetais par moments des coups d’œil en direction de la créature, vérifiant que son sommeil n’était pas perturbé.

Plusieurs minutes passèrent avant d’atteindre une porte en inox. Sur le côté, un panneau sale nous indiqua sa fonction, c’était l’entrepôt de stockage. Vick ouvrit doucement la porte et nous invita à le suivre sans même regarder à l’intérieur. Personne ne se fit prier.

À l’intérieur, je me mis à respirer de nouveau. J’avais l’impression d’avoir couru un marathon. Mon corps était recouvert de sueur froide et mon cœur battait à cent à l’heure.

Enfin calmée, je fixai Vick.

— C’était quoi, cette chose ?

Troublé Vick se mit à réfléchir.

— De ce que j’ai vu, j’ai peut-être une petite idée…

Je le savais, mon frère, l’accroc en jeux vidéo, avait réussi à identifier le monstre.

Peut-être savait-il même comment le combattre ?

— Alors ?

À ma question, Vick grimaça.

— Je ne me souviens plus du nom, mais je sais qu’il était dans un jeu avec le mot « Souls ». C’était un boss, un genre de mangeurs de cadavres. Je ne crois pas qu’il nous attaquera.

Soucieux, le sourcil d’Alex se leva.

— Tu es sûr ?

Hésitant, Vick haussa des épaules.

— Non, désolé.

Je tapotai alors le dos de mon frère.

— Par grave, tu n’as jamais eu la mémoire d’un éléphant.

— Hé !

Je souris à la réaction exagérée de mon frère.

La pièce n’était pas très grande. Presque tout l’espace était occupé par des placards ou des étagères, qui abritaient des accessoires médicaux. Au vu de l’épaisse poussière, l’endroit ne devait pas être visité régulièrement. Nous avions donc une chance de trouver un générateur fonctionnel.

La voix grave d’Alex résonna.

— L’endroit semble être sans danger. Pour aller plus vite, on va se séparer et fouiller les lieux.

Tout le monde approuva et se dispersa.

Je cherchais le groupe électrogène. Je suppose que cet objet devait avoir la forme et la taille d’un moteur. Je ne savais même pas quel type de groupe électrogène un hôpital avait à sa disposition.

À batterie ? Non, d’après Jimmy en cas d’IUM, il serait mort.

À essence ? Je ne crois même plus que ça existe.

Au gaz ? Peut-être… Mais où trouvait cette ressource à notre époque ?

Peu importe, le plus important était de le dénicher. On verrait plus tard pour les détails.

C’est alors que je vis au fond de la pièce, un énorme rectangle enveloppé d’une coque grise. Je m’approchai pour le regarder de plus près. Il était monté sur des roues, ce qui facilitait son transport. Le devant était recouvert d’un écran tactile, de boutons et de prises de différentes formes. La machine avait également un couvercle épais. Sur chaque côté il y avait des tiroirs, mais aussi une inscription en lettrage noir : « Solaire énergie ».

Rien qu’avec ces deux mots je compris que j’avais trouvé ce que nous cherchions.

— Trouvé !

J’entendis au loin William. Lui aussi avait repéré un groupe électrogène. Je m’approchai pour voir la bête.

L’objet était dix fois plus gros que celle que j’avais aperçu. Il était recouvert de métal et n’avait aucune roue. Il devait certainement générer beaucoup d’énergie, mais le déplacer semblait impossible.

— Hmmm…

Perplexe, Alex regarda le groupe électrogène.

— Je ne crois pas qu’on pourra le bouger, il en faudrait un plus petit.

J’acquiesçai, puis toussai pour attirer l’attention.

— Sinon… J’en ai trouvé un, un peu plus long. On peut facilement le déplacer vu qu’il a des roues.

Je pointai la direction. En réponse, Alex me sourit.

— Je te suis.

Arrivés au niveau de la machine, Alex et William l’examinèrent. Alex ouvrit le couvercle qui était en fait un panneau solaire plié. Les tiroirs avaient la même fonctionnalité.

J’avais découvert un groupe l’électrogène marchant à l’énergie solaire. J’aurais dû m’en douter, vu le nom de la machine.

Alex se tourna vers moi tout en tapotant le sommet du générateur.

— Bien jouer Kate ! Il a des panneaux solaires, et il a l’air en état de marche. Il reste plus qu’à rentrer pour tester ça.

Les félicitations d’Alex me firent plaisir.

Debora croisa ses bras, la tête sur le côté.

— Tu es sûr qu’il marchera. Je trouve ça bizarre, que l’hôpital ait un si petit générateur.

En réponse, William s’avança, remontant ses lunettes.

— Certains hôpitaux ont des petits générateurs pour les missions en extérieurs.

William regarda avec dédain l’appareil.

— Vu la couche de poussière…

William passa son doigt sur la coque.

— Il doit être là depuis un moment. C’est sûrement un générateur de réserve, celui qui était utilisé doit être dans une ambulance. Donc, il devrait marcher.

— Bon si tu le dis.

Debora fit un clin d’œil espiègle en direction de William, celui-ci ne réagissait pas. Devant cette froideur, Debora se tourna et leva le poing en l’air.

— Allez en avant ! Direction, la banque !

Tout le monde la suivit, avec le sourire aux lèvres, du moins pour certains.

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