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Liste de maison d’édition française de Light Novel

Au Japon il existe une ribambelle de maisons d’édition spécialisées dans les Light Novels. Par contre en France c’est autre chose. Ce type de roman a un public, mais n’a pas beaucoup d’éditeurs prés à tenter l’aventure. Mais fort heureusement, il en existe, ils sont peu, mais mérite d’être connu.

Je ne parlerais ici que des maisons d’édition qui travaillent à mettre en avant les Light Novels en France. Je ne citerais donc pas les grandes maisons d’édition qui publient des Light Novels de temps en temps, comme Pika édition, Kurokawa , Kana, Glénat…. Ceux-ci sont plus spécialisés mangas que Light Novel.

Note : Si vous connaissez d’autres maisons d’éditions de Light Novel qui ne sont pas dans cette liste, n’hésitez pas à me le dire pour que je puisse les rajouter.

Ofelbe

Ofelbe est une maison d’édition française, fondée en 2014. Dans le lot c’est la plus vieille maison d’édition spécialisée dans la publication de Light Novels. Elle est connue pour avoir amené en France les romans Sword Art Online et Spice and Wolf.
Actuellement, elle publie de nouvelles licences, ainsi que des coffrets. C’est une maison d’édition assez active, qui je l’espère vivra encore pour longtemps.

Mahô Éditions

Mahô éditions est une nouvelle maison d’édition qui publie des Light Novels et des mangas. Elle met en avant autant des œuvres japonaises que des romans écrits par des auteurs français, comme leur premier Light Novel : Les Enfants de Gorre. Un ouvrage qui suit les codes des Light Novels, avec des illustrations.
La maison d’édition accueille avec joie de nouveaux textes, donc si vous êtes auteurs n’hésitez pas à leur envoyer votre manuscrit.

LaNovel Édition

LaNovel Édition est également une toute nouvelle maison d’édition spécialisée dans les Light Novels japonais. Elle traduit donc des œuvres venant du pays du soleil levant pour nous les proposer en France. Pour le moment, LaNovel se spécialise dans le genre fantastique, science-fiction et policier. Leur premier Light Novel publié est : Infinite Dendrogram. Elle vient d’acquérir récemment : Tantei Ai No Real Deep Learning un Light Novel policier.

Univers Partagés Éditions

Univers partagés éditions était une association à but non lucratif fondée en 2007. Mais depuis 2012, elle est devenue une maison d’édition associative. Elle crée des Light Novels et des romans français au charme japonais. Le genre publié touche plus un public féminin. Cette maison d’édition mérite d’être un peu plus connue d’autant plus que les romans peuvent être lus en français, en anglais ou en japonais.

Fairy’s Hope

Fairy’s Hope est une jeune maison d’édition belge fondée par un auteur de Light Novel. Il a pris l’initiative de monter cette entreprise, à cause du manque de maison d’édition qui met en avant ce type d’ouvrages.
Leur premier Light Novel publié est : Les Loups des Cimes. Malheureusement, aucun nouveau livre n’est prévu pour le moment.

Spoiler Remarried Empress – Chapitre 98 à 102

Voici les résumés des chapitres 98 à 102 de Remarried Empress.

Chapitre 98

Heinley est très embarrassé au point qu’il doit se retourner pour éviter Navier, qui essaie de garder un visage impassible. Il demande où elle l’a vu, et elle répond à la fontaine. Heinley demande alors si elle a déjà dîné, puis si elle aimerait manger avec lui. Elle répond oui.

On revient à Sovieshu après qu’il est lu le journal encore et encore. Il sait que Navier a dû être blessée quand elle l’a entendu parler du divorce, mais il est sûr qu’elle n’a pas entendu la fin de son plan sur le remariage. Il pense qu’elle ne sera pas satisfaite avec Heinley et décide d’envoyer une lettre.

Retour à notre couple préféré qui mange. Heinley fait des allusions que si elle le veut, il peut réaliser ses fantasmes. Résultat Navier s’étouffe avec son verre, alors il lui offre son mouchoir, qui est en fait celui de Navier à l’origine. Elle lui dit et Heinley répond que comme il est Queen c’est à lui maintenant.
Elle imagine alors Heinley nu avec le mouchoir autour de son cou. Heinley comprend ce qu’elle pense et rit, lui disant qu’il peut lui montrer tout ce qu’elle veut voir et qu’il peut faire de son imagination une réalité. Ce qui choque Navier.

La scène suivante est avec l’ancien propriétaire de Rashta, qui découvre que le roi a envoyé un message à Navier, grâce à son espion. Au même moment, sa fille Betty lui parle de ses inquiétudes, elle a peur que Rashta décide d’engager un assassin pour tous les tuer.
Il refuse cette idée, mais il est nerveux. Il craint que Rashta ne décide de simplement tuer son enfant qu’il a élevé pour se protéger.
Le marquis se rend alors chez Rashta qui lui résiste un peu, n’ayant plus besoin de lui. Il arrive à la convaincre qu’il est un allié, elle lui demande alors de rechercher l’autre enfant de sa fausse famille.

Chapitre 99

Ce chapitre commence avec Rashta ayant un sentiment de malaise même après le départ du vicomte Rostechu.
Rashta devint impatiente et entrée dans l’ancienne chambre de Navier. C’est son nouveau passe-temps favori récemment de s’imaginer ici en tant qu’impératrice.
Elle se promena dans la chambre et se met à rire des préférences de Navier.
Rashta se sent mieux, car elle va devenir impératrice. Elle continue d’explorer la chambre de Navier, elle inspecte tous les meubles et trouve quelque chose d’étrange.
C’est une chaise, mais le coussin de la chaise flotte légèrement. Elle ouvre le coussin du siège et trouve un compartiment caché à l’intérieur. Il y a un tas de papiers. Ce sont les dossiers sur les demandes de subvention nationale pour les orphelinats et hôpitaux faite par Navier avant qu’elle ne parte. Rashta décide alors de s’en attribuer le mérite.

On retourna à Navier qui parle avec ses dames de chambres par rapport à son frère. Puis elle décide d’aller voir Mckenna. Navier lui dit qu’elle sait qu’il est un oiseau et lui demande s’il peut rechercher une personne. Il lui répond Oui. Puis, pour l’aider, elle lui demande de convoquer le journaliste qui l’avait interviewé.
Navier lui propose de faire un autre article, où elle dit que ses amis lui manquent et qu’elle aimerait qu’il vienne la voir.

Heinley apprend cette histoire. Inquiet, il vient la voir. Il croit qu’elle se sent seule. Elle le rassure. Heinley lui propose alors de lui faire des câlins la nuit sous sa forme oiseau pour qu’elle ne se sente moins seule. Navier refuse. Puis à cause d’un mauvais geste, elle se retrouve à plaquer Heinley contre la porte. Ils sont presque à quelques centimètres de s’embrasser.

Chapitre 100

Gênés, Navier et Heinley s’assoient. Elle rassure de nouveau Heinley, en lui disant qu’elle n’est pas seule. Elle a son frère, des servantes et lui. Ce qui le fait sourire.
Puis, ils ont une discussion, sur le fait qu’elle sera la première impératrice du pays.
On passe au lendemain, où un autre journaliste interroge Navier sur son devoir de reine. Et si en cas de conflit elle ne choisissait pas de soutenir son ancien pays.

Scène suivante avec Sovieshu qui s’inquiète de savoir si la lettre est bien arrivée à Navier.
Puis il se souvient de l’orphelin que Navier avait pris sous son aile. (L’enfant qui a perdu sa capacité à faire de la magie). Il demande à le voir. Il veut la parrainer pour que quand Navier reviendra elle soit surprise et heureuse.
Rashta apprend la nouvelle, elle sait que la jeune fille est jolie et croit que Sovieshu veut la voir pour s’en faire une concubine. En colère, elle hurle. Delis, une de ses servantes tente de la rassurer, mais se fait réprimander par Rashta.

Chapitre 101

Navier repense à la question du journaliste. Puis elle retrouve de vieux amis, donc la duchesse de Tuania, qui se fait maintenant appeler Nian. Leurs retrouvailles sont très touchantes.
Navier lui dit qu’elle a besoin de son aide pour prendre le contrôle du monde social. Son amie lui répond que ce sera facile et accepte.
Entre-temps, Heinley se plaint de ne pas pouvoir voir sa femme, car elle est occupée avec ses amis.
Puis, un chevalier apparaît, annonçant que des personnes sont entrées dans le pays en secret. En fait, ce sont des gens que Navier a aidés, ils veulent rembourser leur dette et souhaitent devenir l’escorte personnelle de Navier.

Chapitre 102

Le chapitre commence avec Christa qui parle à ses femmes de chambre qui sont ouvertement hostiles à Navier. Christa tente de les calmer.

Changement de scène avec Navier qui reçoit la lettre de Sovieshu. Elle la lit. Navier comprend qu’elle en a fini avec lui, car dès qu’elle pense à lui elle se sent très mal. Elle se met un peu en colère à cause de l’idée de Sovieshu. Pour elle, son plan la fera souffrir, ainsi que de Rashta et l’enfant. Elle refuse aussi de quitter Heinley, qui a toujours été là pour elle.
Elle décide de ne pas répondre.
Puis elle surprend Heinley qui veut rentrer par la fenêtre. Elle le gronde et il dit qu’il est d’accord pour être puni tant que c’est elle.
Navier comprend qu’il est là à cause de la lettre. Elle le rassure en lui disant qu’elle ne répondra pas. Elle lui dit également qu’elle est sa femme, seulement à lui. Ce qui fait battre le cœur de Heinley et le rend heureux.

Cette fois, on suit l’archiduc Kafmen qui essaye de comprendre ce qui ne va pas avec son corps. Même après avoir bu l’antidote, il pense toujours à Navier. Son maître/professeur qui l’examine lui explique que la potion ne peut pas faire vraiment tomber amoureux. Donc au vu de son état, il aimait peut-être déjà Navier. Il voit également le médaillon de Kafmen où le portrait de l’ancienne impératrice est incrusté.
Il lui demande quelle version de l’antidote il a prise. L’archiduc lui répond toutes les versions qu’il connaît.
On apprend que Kafmen aime vraiment Navier, au point d’avoir mal, de ne plus dormir et de détenir plus de dix portraits d’elle.

Spoiler Remarried Empress – Chapitre 93 à 97

Voici les résumés des chapitres 93 à 97 de Remarried Empress.

Chapitre 93

Navier ne trouve pas son frère et se fait un peu harceler par Sir Alphrin qui la colle et n’arrête pas de lui recommander sa sœur comme femme de chambre. Rose avertit Navier de ne pas la prendre à cause de certaines rumeurs. Navier décide de la voir et de juger par elle-même.
En faites, cette femme n’est pas délicate et ressemble plus à un chevalier qu’à une bonne. Elle est virée par Rose. Si j’ai bien compris, c’était un complot, Sir Alphrin voulait trouver un mari à sa sœur, car elle fait fuir les hommes à cause de sa masculinité. En étant bonne de la reine, elle ne pouvait plus être ignorée, car elle devenait un bon parti.
C’est alors quand discutant avec Rose, Navier croit voir Queen volait dans le ciel. Elle suit l’oiseau et le voit atterrir sur une fontaine et jouer avec l’eau. Navier identifiée avec certitude Queen.
Puis Queen se transforme en Heinley, qui ne se doute de rien.

Chapitre 94

Navier découvre Heinley nu, qui est à moitié immergé dans l’eau de la fontaine. Elle comprend que dans sa forme oiseau Heinley n’a plus de vêtement. Navier se rappelle qu’elle l’a touché alors qu’il n’avait pas d’habit sur lui. Elle est très gênée et fuit vers sa chambre. Navier décide de faire semblant de ne rien savoir.

On passe à Sovieshu, qui apprend officiellement que Navier est hors de son royaume. Il est très en colère et il décide de précipiter son mariage avec Rashta. Il décide aussi de donner un titre aux faux parents de Rashta.
Rashta apprend que sa fausse mère n’a pas perdu un enfant, mais deux, pour garder son image, elle veut rechercher sa jeune sœur.

Chapitre 95

Rashta a une conversation avec un noble, qui sous-entend que le duc Elgy est très attentionné avec elle et la protège. Ce qui fait rougir Rashta.

On passe à Navier, qui va au bureau, de Heinley et croise Christa. Celle-ci demande à s’occuper du mariage. Ils continuent de parler du mariage, quand Navier se souvient du corps nu de Heinley. Embarrassée, elle évite de regarder son futur mari. Il pense alors qu’elle est en colère.
Confuse, elle demande que l’archiduc Kafmen (celui qui a bu la potion d’amour) soit invité, car elle veut continuer l’accord commercial. En parlant, elle évite toujours de regarder Heinley, ce qui le vexe et le déprime.

Chapitre 96

Navier sort du palais et Christa l’attendait pour la confondre. Elle aurait appris qu’un des hommes de Navier a insulté sa femme de chambre. Ce qui n’est pas le cas, l’homme en question travaille pour Heinley.
Navier comprend que personne ne voudra être sa femme de chambre et choisit d’être aventureuse en prenant sous son aile la chevalière.
Puis Navier va voir sa robe de mariée commander par son futur mari.

La scène suivante est entre Rashta et un designer de robe. Elle apprend qu’elle ne peut pas porter de robe flashy et trop belle, car elle représente les roturiers. Elle est très mécontente au point de ressentir une petite douleur au ventre.

On repasse à Navier, qui essaye des designs de robe et Heinley qui vient la regarder. Navier le bouscule sans faire exprès, il croit alors qu’elle ne veut pas qu’il soit dans ses pattes. Il part. Dans son bureau, il réfléchit. Il se demande si elle a remarqué qu’il était Queen et si elle est en colère à cause de ça.

Chapitre 97

Heinley décide d’aller voir Navier et de son côté elle veut faire pareil. Mais Heinley arrive avant qu’elle parte et il lui avoue qu’il est Queen. Il comprend grâce à l’expression de Navier qu’elle le savait déjà. Il lui demande pardon et il se transforme devant elle et tente d’être mignon. Elle lui dit qu’elle n’est pas en colère. Elle lui demande de partir et de reprendre sa forme d’origine. Un peu plus tard Rose arrive et voit les vêtements par terre du roi. Elle croit qu’il a fui par la fenêtre nue, car Navier était énervée.

La scène suivante montre Sovieshu et Rashta qui sont allongés sur un lit. L’empereur chante une berceuse au bébé.
Puis le marquis interrompt leur moment en disant qu’il veut montrer quelque chose d’important. Il montre à Sovieshu le journal du royaume de l’ouest avec l’interview de Navier. Sovieshu comprend alors que Navier l’a entendu parler du divorce.

Navier croise son frère alors qu’elle va à la rencontre de Heinley. On apprend que son frère l’évitait, car il se sentait coupable. Il croit qu’elle a divorcé à cause de lui et de ses bêtises. Au lieu de continuer sur le sujet, Navier sourit et fait une plaisanterie.
Elle quitte son frère et va au bureau de Heinley. Celui-ci lui supplie de ne pas le détester. Elle lui répond qu’elle n’est pas colère. Elle lui dit la vérité, qu’elle l’a vu nu.

Extrait 

« Navier prend une profonde inspiration et répond en essayant de cacher le plus possible ses émotions.
« Je t’ai vu nu. »
« ! »
« Et c’est difficile pour moi de te regarder maintenant.. »
« ! »
« Parce qu’à chaque fois que je te vois, j’y pense. »
« ! » »

Spoiler Remarried Empress – Chapitre 88 à 92

Vous aimez le Web Novel « Remarried Empress ». Cherchez-vous à savoir la suite de l’histoire ?
Si c’est le cas, vous êtes tombé sur le bon article.
Depuis ma review sur Remarried Empress, je reçois de plus en plus d’e-mail me demandant la suite des événements. À mon grand étonnement ce Web Novel à une communauté de fan française assez grande. Donc pour répondre à la demande, j’ai réfléchi à une solution.
Pourquoi ne pas écrire un article qui spoilerait l’histoire de Remarried Empress ?

Ainsi chaque semaine, le mercredi ou le jeudi sera posté un article qui spoilera 5 chapitres de l’histoire. Certains chapitres seront plus courts que d’autres, car parfois j’ai du mal à traduire certains termes en Coréen.
Attention, tout de même, si l’auteur me le demande, je retirais les articles. Mais étant du spoil et non la traduction du roman, il ne devrait pas y avoir de problème.
Je vous invite à utiliser les commentaires, pour dire, vos avis et vos ressentiments lors de la lecture de ses résumés. Mais également vos théories.

Avant de commencer, voici un résumé des chapitres précédent.

Lors d’une partie de chasse Sovieshu, l’empereur, sauve Rashta, une esclave, d’un piège. Tombant sous son charme, il décide d’en faire sa concubine.
Navier l’ignore au début, mais Rashta crée des problèmes. Heinley devient ami avec l’impératrice et échange des lettres avec elle sous la forme d’un oiseau au plumage dorée appelée Queen.
Rashta ment en disant que c’est elle qui correspond avec Heinley, elle crée également des problèmes en diffusant des rumeurs sur duchesse Tuania, une amie de Navier. Le véritable amour de la duchesse tente alors de poignarder Rashta, grâce à ça, on apprend qu’elle est enceinte.
L’empereur est heureux de la nouvelle, c’est là qu’on apprend que Navier serait infertile. Il tente de faire accepter le bébé à l’impératrice et de le faire adopter par elle. Ce qu’elle refuse.
Pendant ce temps, Rashta a l’idée de devenir l’impératrice à la place de Navier, et la copie.
Plus tard, le frère de Navier, Koshar, apprenant la situation de sa sœur, devient fou et tente de faire avorter Rashta. L’empereur profite de la situation, pour bannir Koshar.
On apprend alors que Rashta est bien une esclave, son ancien maître ayant le certificat. Elle a aussi un autre enfant, qui a comme père le fil de son ancien maître.
Puis, une idée germe dans la tête de Sovieshu, il veut divorcer, pour épouser Rashta pendant un an. Puis, divorcer de nouveau et épouse son ex-femme, permettant ainsi à son enfant d’être adopté obligatoirement par Navier.
Navier apprend son idée et prépare tout en secret en contactant Heinley.
Le jour du divorce, elle accepte et demande à se remarier avec Heinley, à la surprise de tous.
Sovieshu voyant ça, devient ivre de colère et enferme l’impératrice pour l’empêcher de se remarier. Malheureusement pour lui, elle arrive à fuir vers le Royaume de l’Ouest.

Chapitre 88

Navier arrive dans le royaume sous de nombreux regards pas très accueillants. Navier se rassure en se rappelant comment Rashta s’y est habitué. Lorsqu’elle arrive au palais, on lui refuse la chambre de la reine, lui disant qu’elle ne peut être utilisée qu’après le mariage, ce qui met en colère Heinley.

Christa, la belle-sœur de Heinley, donc l’ancienne reine, lui propose d’utiliser le palais de la reine.
Navier est snobé tout le long, personne ne la reconnaît comme la future reine. La seule reine pour eux est Christa. D’ailleurs, Christa demande si Navier va vraiment épouser Heinley immédiatement et elle est choquée de la réponse.

Chapitre 89

Un fonctionnaire de la Cour occidentale salue délibérément Christa et l’appelle la vraie reine du royaume occidental et dit que Navier ne peut pas se comparer à elle, car elle était une étrangère. Christa ne réfute pas ses propos. Navier ne parle pas non plus, restant silencieux pour observer la situation. Navier est persuadé qu’elle ne trouvera pas d’alliée dans le palais, car tout le monde est fidèle à Christa.

La scène passe à Christa. Elle est avec ses dames d’honneur et elles posent des questions sur Navier. Ses dames d’honneur protestent contre l’arrivée de Navier, elles disent qu’il n’y a aucune raison pour laquelle elle ne peut pas rester reine, qu’elle devrait se remarier avec le nouveau roi.
On voit Heinley parlant avec ses ministres de son remariage soudain. Il admet qu’il a été hâtif de se rendre seul dans l’Empire d’Orient et indique clairement qu’il était celui qui voulait vraiment épouser Navier. Le seul à protester est le cousin de Christa, Marquis Carter. En réponse, Heinley le menace.

On retourne au côté de Navier, où Heinley lui rend visite. Mais, plutôt que de passer par la porte, il est à la fenêtre. Dans ses mains, il tient un paquet de bijoux. Navier est assez perplexe, en pensant à quel point c’était différent d’un bouquet de fleurs. Heinley est embarrassé, mais il lui offre quand même ce paquet de bijoux. Elle est sans voix. Il demande si elle déteste les bijoux, elle dit que non. Navier se souvient du collier que Heinley avait caché dans son gâteau d’anniversaire et se demande s’il est le genre de personne à disperser des bijoux partout. Heinley demande alors si elle se sent accablée par le cadeau, elle répond qu’elle préfère les fleurs. Heinley dit alors que quand ils seront mariés, il aimerait qu’elle l’accepte. Elle trouve cette réaction mignonne et l’invite à entrer.
Navier lui pose des questions sur la réunion avec les ministres. À un moment, Heinley devient sérieux et lui dit qu’il veut que tout le monde sache qu’elle est sa femme et sa reine. Navier répond en disant que tout le monde le savait déjà. Mais Heinley rétorque, en disant qu’il veut que les gens la traitent comme la vraie reine. Navier lui prend la main et lui dit que c’est quelque chose sur lequel, ils doivent tous deux travaillé. Heinley accepte à contrecœur. La scène se termine avec Heinley regardant Navier tendrement avec les joues rouges.

On apprend que le frère de Navier n’est pas venu saluer sa sœur. Navier sait qu’il l’évite, car il ne veut pas lui poser de problème.

Chapitre 90

Mckenna et Heinley discutent du mariage et Mckenna dit que, peu importe ce que fait Navier, qu’elle planifie un mariage trop extravagant ou trop simple, elle sera critiquée. Il préfère donc que Heinley s’en occupe. Bizarrement, Heinley  propose de chanter lors du mariage et Mckenna s’en réjouit.
On suit Sovieshu qui pense à la disparition de Navier et comment elle a fait. C’est alors que Rashta rentre dans la pièce. Sans surprise, l’empereur déjà en colère pique une crise, demandant à Rashta de ne plus voir le duc Elgy.

Le fonctionnaire qui a critiqué Navier au chapitre précédent, recommande sa sœur Rose comme femme de chambre, pour pouvoir espionner la future reine.
Rose se présente à Navier et celle-ci est vigilante. Elle se rend alors chez un tailleur essayant de choisir une robe non critiquable.
Plus tard, dans le couloir, Navier rencontre un journaliste royal.

Chapitre 91

Le chapitre commence avec Rashta ayant une conversation avec Duke Elgy qui lui apprend la différence entre les journalistes. On comprend alors que Rashta et Navier vont être interviewées par des journalistes sur la situation politique. Ainsi le duc Elgy explique qu’il existe deux types de journalistes :
– Les pro-aristocrates
– Les anti-aristocrates/pro-roturiers.
Il lui demande de se lier d’amitié avec les journalistes pro-roturiers, et de raconter une belle histoire.

Pendant ce temps, Navier réfléchit à la question du journaliste royal sur les raisons pour lesquelles elle s’est remariée si rapidement. Elle décide de raconter l’histoire d’une manière qui plairait le mieux aux gens de l’Ouest et flatterait l’image de Heinley, mêlant romance et politique. Mais elle le fait soigneusement pour ne pas trop s’appuyer sur une seule chose. Les roturiers ne s’intéressent pas à la politique et, si elle jouait trop sur l’aspect romantique, il semblerait qu’elle ait eu une liaison. Elle dit donc au journaliste qu’elle a rapidement achevé son divorce pour rendre les choses plus simples pour Heinley, laissant entendre qu’elle était au courant depuis le début.

La scène passe à sa femme d’honneur temporaire Rose qui retrouve son frère. Puis, elle lui avoue qu’il est trop tôt pour qu’elle saisisse le personnage de Navier.

Navier n’est pas une idiote, elle se rend compte que Rose est partie depuis un moment. Elle déduit que Rose est allée rencontrer son frère, puis elle entend frapper à la fenêtre. C’est Heinley, tenant une boîte précieuse. Il demande si Navier aimerait dîner avec lui et lui avoue qu’il a préparé de la nourriture. Navier se souvient de l’époque où Sovieshu lui a apporté des biscuits, ce qui la déprime. Elle accepte le rendez-vous.
Heinley prépare leur déjeuner et il lui demande comment s’est passée sa journée. Elle lui dit qu’elle a rencontré un journaliste et lui raconte également ce qu’elle a dit. Heinley est d’accord avec ses paroles. Heinley sourit en lui disant des mots doux et il lui tend la main vers elle. Navier pose maladroitement sa main dans la sienne, dès qu’elle le fait, Heinley  la saisit fermement. Navier trouve Heinley mignon.

On apprend que Navier se préoccupe de sa première nuit avec Heinley. Elle se demande comment leur relation va évoluer, pour le moment elle le voit comme un collègue. C’est alors que Heinley demande soudainement et timidement à Navier une faveur. Elle se crispe, et pense qu’il veut l’embrasser. Navier décide de le laisser faire, mais peine à recevoir ses affections. Elle se demande comment elle a pu être intime avec Sovieshu.

Heinley prend soudainement une fourchette et tente de la nourrir. Elle murmure qu’elle a une main et Heinley demande si elle le déteste. Navier dit non et lui dit presque qu’elle attendait un baiser. Mais elle ne peut pas lui expliquer parce qu’elle pense que Heinley pourrait mal l’interpréter. Bouleversée, elle décide d’exprimer sa frustration en bourrant la bouche de Heinley de tomates cerises. Heinley lui demande de le nourrir plus lentement.
Rose, qui est devant la porte, entend les gémissements et les malentendus de Heinley. Elle pense que Navier qui est froid comme la glace est très dur avec le roi. Alors qu’elle part avec ce malentendu, la bouche de Heinley est couverte de jus de tomate. Navier décide de l’aide à s’essuyer et en regardant ses yeux violets, elle se souvient d’une question qu’elle voulait lui poser.
Elle demande alors à Heinley si Mckenna peut se transformer en un oiseau, ce qui choque Heinley.

Chapitre 92

On revient à Navier qui demande si Mckenna est l’oiseau bleu. Heinley l’admet. Navier pose alors des questions sur le clan des oiseaux. Puis, Navier demande si Queen est aussi comme ça, un de ses subordonnés. Heinley dit oui. Mckenna et Heinley parlent de ce qui s’est passé lors du dîner, et tous deux conviennent qu’il faut dire toute la vérité à Navier. Heinley veut lui en parler, lorsque les femmes de chambre du pays de Navier la rejoindront. Mckenna demande pourquoi et Heinley répond qu’il veut qu’elle ait des gens qu’elle connaît et la calme si elle est choquée par la nouvelle.

Navier n’arrête pas de penser au visage embarrassé de Heinley lors de leur repas et de leur conversation ce jour-là.
Puis elle se rend compte que Heinley et Queen ont les yeux violets et les cheveux/plumes dorés. Elle est choquée, se souvenant soudainement de la façon dont elle embrassait, et cajolait Queen.
Rose, vois son visage troublé. Puis, lui demande ce qu’elle veut faire aujourd’hui. Navier souhaite voir son frère.

Alter Reality Chap.10 : Les condamnés p.2

Voici le chapitre 10 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.

Vous pouvez lire les chapitres précédents ici :
Chapitre 1 – Catastrophe p.1
Chapitre 2 – Catastrophe p.2
Chapitre 3 – Rescapé p.1
Chapitre 4 – Rescapé p.2
Chapitre 5 – Rescapé p.3
Chapitre 6 – Appétit Jurassic p.1
Chapitre 7 – Appétit Jurassic p.2
Chapitre 8 – Appétit Jurassic p.3
Chapitre 9 : Les condamnés p.1

En chemin, nous entendîmes plusieurs jappements. Curieux, nous nous avançâmes discrètement vers le bruit. Nous vîmes alors un spectacle choquant.

Voir un attroupement de Laggi qui grognaient tel des chiots n’avait rien d’horrible en soi. C’était plutôt la chose autour de laquelle ils étaient en train de s’amasser, qui était douloureuse à regarder.

Des hommes et des femmes, cinq personnes au total, étaient suspendus en l’air contre la paroi d’un immeuble à moitié écroulé. Les victimes étaient attachées avec du scotch gris contre des barres en fer qui dépassaient de la structure.

La façon dont ils étaient positionnés était assez bizarre. De loin, on aurait dit des épouvantails. Leurs bouches étaient obstruées, ce qui les empêchait de crier leur détresse. Ils ne pouvaient que regarder, impuissants, les Laggi s’agitaient en dessous d’eux.

En voyant cette horde de reptiles, je me demandais si c’étaient ceux que nous avions combattus récemment ou un autre groupe.

Avaient-ils aussi avec eux un mâle alpha ? Je ne l’espérai pas.

Mais ce que j’aimerais vraiment savoir, c’est : qui avait fait ça ?

Qui avait eu l’idée dérangeante de suspendre ces gens ?

De les laisser à la merci de ces créatures ?

Et pourquoi ?

Pensif, je sursautai au contact d’une main sur mon épaule. C’était Alex. Il approcha doucement son visage au niveau de mon oreille.

— Qu’est-ce qu’on fait ?

Je jetai de nouveau un coup d’œil vers les prisonniers. La meute, qui les encerclait, était bien plus puissante que nous. Nous étions six, ils étaient une quarantaine. Nous n’avions évidemment pas la capacité de les battre. Mais…

Je ne voulais pas laisser ces pauvres gens à leur sort. Personne ne mérite de mourir en étant dévoré vivant.

Déterminée, je fixai Alex.

— J’aimerais vraiment les sauver !

Alex acquiesça. Il se tourna vers les autres et leur murmura son projet. Dans l’ensemble, tout le monde était d’accord. Personne ne voulait les abandonner.

— Bon, comment fait-on ?

Vick fixa légèrement les Laggi et continua.

— Ils sont vachement nombreux…

Alex soupira.

— Je sais… En plus, on ne peut pas laisser les provisions sans surveillance.

À ces mots, tout le monde regarda les sacs remplis de nourritures.

— Le mieux, c’est de laisser deux personnes ici, pendant que les autres partent en mission sauvetage. Non ?

Le regard de Vick se refroidit.

— Tu veux qu’on ne soit que quatre contre ces monstres ?

— Je suis d’accord avec Vick, une personne pour surveiller les sacs serait mieux.

Alex prit la parole tout en me regardant droit dans les yeux. Je fronçai les sourcils, en fait j’aurais voulu que Vick et Jim restent en retrait. Ils étaient jeunes, ils n’avaient pas à se mettre en danger. Mais, si j’avais dit le fond de ma pensée, je sais que Vick m’aurait fait toute une scène.

— Ok, Jim, tu restes ici avec la nourriture. Les autres, armez vos Altereurs…

Sans attendre, Alex proposa un plan d’action.

— On va contourner les Laggi et passer derrière le mur, j’espère juste qu’il y a encore un escalier pour monter, sinon on les sauvera par la force, ok ?

Vick, Jim, Debora, William et moi-même approuvâmes. Aussitôt, j’armai mon Altereur avec ma puce Monster Killer. Mes deux fidèles lames apparurent dans mes mains.

— En avant !

Nous empruntâmes la ruelle adjacente, laissant derrière nous Jim. Nous avançâmes discrètement au niveau du bâtiment. Par chance, les reptiles étaient trop occupés à dévorer des yeux leurs proies pour nous remarquer.

Cet immeuble était vraiment en sale état, rien qu’en le regardant, je me rappelais des photos venant de mes manuels d’histoire/géo du lycée. On aurait dit qu’il avait été bombardé par un avion de chasse de la Seconde Guerre mondiale. Il ne restait que les quatre murs principaux, la structure intérieure et les plafonds avaient complètement disparu. Il ne subsistait qu’un escalier de béton, qui s’accrochait aux parois, comme un cafard à un mur.

Je donnais un coup d’épaule à Alex et lui désignais l’escalier.

— Il semble aller jusqu’aux victimes.

Alex acquiesça. Arrivé au niveau de la première marche, Alex commença à monter. Mais à peine avait-il fait deux pas que l’escalier s’effrita.

— Merde.

Contrarié, il descendit.

— On ne pourra pas y aller à plusieurs, sinon ça va s’effondrer sous notre poid.

William qui était en retrait se rapprocha de moi.

— Tu devrais y aller, alors !

— Quoi ?

Je le fixai. Son ton était vraiment arrogant, comme s’il m’avait donné un ordre.

— D’après ce que je vois, tu es sûrement la plus petite et la plus légère du groupe.

Je fis la moue, un peu contrariée par le mot « petite ». Je détestais ma taille, surtout depuis que mon frère m’avait dépassée. J’étais supposée être la grande sœur, pas la petite.

— Ok… J’y vais…

Je me tournai une dernière fois vers le groupe avant de monter l’escalier.

— Je vais essayer de faire descendre les victimes d’ici, mais si je n’ai pas assez de force… En plus avec l’escalier… Il faudra peut-être quelqu’un pour les réceptionner en bas.

— Ne t’inquiète pas !

Alex me sourit, me rassurant un peu. Je sais que je pouvais lui faire confiance pour ça. Je repris ma route, quand je sentis Vick me prendre par le bras.

— Eh ! Tu auras besoin de ça pour les détacher.

Vick me tendit un couteau de survie à la lame noire. Mon frère possédait cette arme depuis des années. Il l’avait trouvé un jour en se baladant. Il ne s’en était jamais débarrassé. Je la tolérais seulement, car je considérais qu’elle servait à sa protection. Je la pris sans poser de question et montais jusqu’en haut. Entre-temps, j’avais rangé mes deux épées, de peur qu’elles ne m’alourdissent.

Arrivée en haut, je sortis ma tête par une des fenêtres, pour voir si j’étais au niveau d’un des prisonniers. En me voyant, une des personnes se mit à gémir.

— Ne vous inquiétez pas, je suis là pour vous sauver.

Je regardai plus attentivement comment ils étaient attachés. C’était impensable qu’une seule personne ait pu faire ça. C’était sûrement un groupe entier de dégénérés qui avait fait cette mascarade. J’espérais qu’ils n’étaient pas dans le coin en train de savourer le spectacle.

Je sortis le couteau. Puis je tendis le bras pour découper le scotch qui maintenait la tête et la bouche fermée d’une femme. Ainsi libérée, la prisonnière soulagée se mit à renifler et pleurer à grosse larme.

— C’est bientôt fini ! Je vais vous sortir de là.

Je détachais sa main la plus proche de moi. Puis, je lui tendis la lame pour qu’elle se libère d’elle-même l’autre main. Soudainement, elle perdit l’équilibre tombant en avant. Par réflexe, je plaquai son corps contre le mur. Si je n’avais pas réagi à temps, elle se serait retrouvée suspendue par les pieds.

— Merci.

La jeune femme me sourit timidement.

— Redonnez-moi le couteau, je vais libérer vos pieds, et vous hisser.

Je tendis mon bras vers elle. Elle me dévisagea avec un air angoissé.

— Ne vous inquiétez pas, au pire ils seront là pour vous rattraper.

Je pointai du doigt mon groupe d’amis, qui se trouvaient en retrait, prêt à agir au moindre signe de ma part. J’avais beau sourire, ses yeux étaient toujours aussi terrifiés. Elle me donna néanmoins le couteau.

L’arme en main, je descendis de quelques marches, pour voir dépasser d’une fenêtre des pieds. Je sortis ma tête dehors et tordis mon bras pour couper les liens.

— Tenez-vous au mur, j’arrive.

Rapidement, je remontai, et attrapai l’épaule de la femme. Elle respirait de plus en plus fort, jetant des coups d’œil vers le bas. Les Laggi commençaient sérieusement à s’énerver, ils semblaient tenter d’escalader la paroi.

Cette agitation commençait à faire paniquer les autres prisonniers, qui étaient jusque-là relativement calmes. Celui à ma droite essayait même de se détacher par la force.

— Calmez-vous !

Tout en tenant la femme, je tentai de le rassurer. Mais il continua à bouger de gauche à droite, au point de faire se désagréger le mur. À mon tour, je commençais à m’alarmer, surtout quand je vis de grandes fissures apparaître.

Le mur était en train de s’écrouler et le fait que tout le monde se tortille, comme des asticots, n’arrangeait rien. La panique était en train de me gagner. Chargée à bloc d’adrénaline, j’eus assez de force pour ramener la femme de l’autre côté de la fenêtre.

— Vite, descendez, ça va s’écrouler.

La survivante ne se fit pas prier et couru en bas tout en hurlant de terreur. Quant à moi, je tentai de détacher la main d’un des prisonniers. Mais, je m’arrêtai net, quand je sentis une des marches se dérober sous mes pieds.

Il fallait que je parte, sans quoi, j’allais être enterré vivante.

Mais… Je ne pouvais pas laisser ces gens mourir ici ? Si ?

— Kate !

J’entendis Vick m’appeler. Je constatai alors leur situation, le groupe était actuellement en pleine bataille avec les Laggis, qui les avaient repérés à cause des cris de la femme. Ils semblaient en grande difficulté.

Je devais faire un choix…

— Je suis désolé…

Je murmurai mes excuses et descendis les marches quatre à quatre. Je sentis que le sol se faisait plus mou au fur et à mesure de mes pas.

Le mur s’écroulait. Il était vraiment en train de tomber.

J’entendais les hurlements sourds des prisonniers, ainsi que les briques en pierre qui s’écrasaient au sol.

— Courez ! Partez ! Ça s’effondre !

Entre deux respirations, je criai de toutes mes forces, priant que ma voix soit entendue avec tout ce boucan.

Par je ne sais quel miracle, je pus atteindre le sol. Mais je continuai de courir par peur de recevoir des morceaux de pierre. Je remarquai que le groupe avait aussi rejoint ma course, ainsi que quelques carnivores.

Après un dernier grand vacarme, le silence se fit. Seul l’énorme nuage de poussière était encore là pour témoigner de l’existence du bâtiment.

Dans sa chute, le mur avait emporté de nombreuses vies, des humains, mais aussi des Laggi. Les reptiles survivants étaient dispersés autour de nous. Ils n’avaient pas l’air bouleversé par la mort de leurs camarades, préférant nous observer avec convoitise.

— Tout le monde est là ?

La main sur la bouche, les yeux mis clos, j’essayais de voir si tout le monde était vivant dans cette purée de pois.

— Kate, je suis là !

— Ici !

— Encore vivant !

Plusieurs voix s’élevaient, ainsi que plusieurs grognements, qui se rapprochèrent dangereusement. J’activai de nouveau mon jeu Monster Killer, faisant apparaître mes armes. Cette fois, j’allais pouvoir contre-attaquer.

Alors que la poussière se dispersait, je distinguai les silhouettes de mes alliés et de mes ennemis. Sans aucun mot, nous nous rapprochâmes les uns des autres. Je vis que Debora tenait la femme par le bras, l’aidant à marcher.

Nous n’étions plus qu’à quelques mètres les uns des autres. On aurait une scène classique dans un film au Far West, quand les gentils se retrouvent dos à dos pour combattre des bandits.

— On n’a pas le choix, il faut se faire un passage !

La voix d’Alex était forte, mais calme. Il pointa du doigt l’endroit d’où nous venions. Sans un mot, tout le monde courut, en abattant sur leur passage plusieurs Laggi. Étant prises au dépourvu, les bêtes ne purent réagir à temps. Cette hésitation nous permit de nous frayer un chemin jusqu’à notre point de rendez-vous avec Jim.

Nous étions épuisés, sales, mais vivants. Essoufflée, je m’adossai contre un mur et glissai par terre. Je repensais au visage des hommes et des femmes que j’avais laissées derrière moi. Leur corps devait maintenant être enseveli sous un tas de débris. J’espérais juste qu’ils étaient morts sur le coup et qu’ils n’allaient pas agoniser pendant des heures, ou se faire dévorer.

Je regardai l’horizon, me demandant bien ce que j’aurais pu faire de plus. Je sais que je suis un humain. Je n’ai ni la capacité ni la formation pour sauver des vies.

Mais… Mais j’aurais tellement voulu tous les libérer.

Ma gorge se serra, je ne sais pas si j’avais envie de pleurer ou de crier. Mon esprit était confus. Je voulais que tout ça disparaisse. Je voulais rentrer chez moi… Être dans mon lit.

— Eh !

C’était William, il se tenait debout devant moi. Il était tellement grand, qu’il me cachait le soleil, ce qui le rendait encore plus imposant. Son regard en amande était sombre. Je sentais que j’allais subir les pires réprimandes de ma vie.

— Arrête de te morfondre, tu n’aurais rien pu faire…

Sèchement, il se retourna, me présentant son dos. Je le regardai s’éloigner, sans un mot.

M’avait-il fait une remarque ou m’avait-il remonté le moral ?

Je ne savais pas quoi penser de cet homme. Mais au moins, ces mots donnèrent un résultat. Je me relevai et rejoignis le groupe, le cœur moins lourd.

Il était temps de rentrer. En chemin, nous discutions avec la jeune femme. Elle s’appelait Kim, elle est, ou plutôt était, serveuse. D’après ces propos, elle a été attachée que par une seule et même personne.

Elle l’avait rencontré alors qu’elle était en danger. Cet homme l’avait aidé, avant de l’assommer. Elle ne sait pas comment il avait fait. Mais à son réveil, elle était accrochée, bâillonnée et entourée d’inconnus.

Malheureusement, elle n’a pas pu nous décrire son assaillant. Il avait des lunettes de soleil, un foulard et un bonnet, recouvrant entièrement son visage.

— Après, il ne faut pas qu’elle soit surprise…

Encore une fois, Vick sortit une de ces fameuses réflexions, tout en me faisant un clin d’œil. En réponse, je levai les yeux au ciel préférant l’ignorer.

Toutefois, il n’avait pas tort. Je sais que dans un monde apocalyptique, tout visage humain paraît rassurant. Mais elle aurait dû se méfier. Néanmoins, personne ne pouvait la blâmer, tout le monde aurait fait pareil.

Vu l’état actuel de la ville, il vaut mieux être plusieurs que seule. Moi-même j’aurais pu tomber dans un groupe de psychopathes. J’avais juste eu de la chance et encore, je ne connaissais rien des gens avec qui je marchais en ce moment.

— Je ne veux pas vous alarmer, mais, si vous voulez que je continue à carry le groupe, il va me falloir de nouvelles munitions, car je suis presque à sec.

Vick regarda son Altereur d’un air inquiet, tout en faisant glisser sur l’écran tactique son index de gauche à droite. À sa remarque, je regardai ma montre. J’avais de la chance que mes armes se rechargent seules, mais ce n’était pas le cas de tout le monde dans le groupe. Si nous n’avions plus de quoi nous défendre, nous ne ferions pas long feu.

— Carry ?

Alors que nous apercevions la banque au loin, Jim regarda Vick perplexe. Je souris, gênée.

— Ça veut dire, en gros, qu’il supporte à lui seul le groupe.

À ma réponse, Debora éclata de rire et frappa violemment le dos de Vick.

— C’est qu’il aime se vanter, le petit.

Vick prit son air satisfait et se mit en tête du groupe. En l’observant, je souris. Mais au fond de moi, je m’inquiétais. Il fallait absolument que nous réglions le problème des munitions, sans quoi ce serait la fin de notre histoire.