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Alter Reality Chap.13 : Un besoin d’energie P.3

Voici le chapitre 13 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.


Il y a un instant, l’enthousiasme de Debora était colossal. Mais, dès que nous retournâmes à l’intérieur du parking, elle se tue. Elle s’était certainement souvenue de l’existence de « La belle au bois dormant » remanié façon monde des dragons. Notre cher dormeur était toujours là, ronflant paisiblement et ignorant notre présence.

Alex et Jim poussaient doucement le groupe électrogène. Par moments, Debora, Vick ou moi allions les aider, en soulevant l’appareil. Malheureusement, il n’était ni tout terrain ni waterproof. Ce qui nous obligeait à éviter les flaques de sang.

Après de nombreux efforts, nous avions fait plus de la moitié du chemin sans même réveiller la bête. La suite semblait être toute tracée. Du moins, ça aurait dû être le cas.

Soudainement, des rugissements résonnèrent, comme des cors de guerre. Des Laggis sortirent des gravats, des trous ou encore des conduits d’aération. Cette masse violette n’était pas là pour nous, car elle se dirigea vers le dragon gris.

Le troupeau de carnivores se jeta, gueules ouvertes, contre leur ennemi. Les Laggis le mordaient avec rage, comme s’ils avaient soif de vengeance. Ces attaques incessantes réveillèrent la bête.

Celle-ci se releva, déployant ses ailes tout en criant de rage. Cette tentative d’intimidation ne marchant pas. Les Laggis étaient au contraire encore plus stimulés.

Pour se défendre, le dragon donna plusieurs coups de patte et de queue. Mais il avait beau tuer une dizaine de Laggi par attaque, ceux-ci revenaient tels des parasites.

Devant ce violent combat, nous restions bouche bée, ne pouvant que regarder. C’était Alex qui fut le premier à revenir du choc.

— Il faut avancer !

De sa voix grave, il nous interpella, nous réveillant de notre torpeur. Notre groupe continua donc d’avancer. Par moments, des débris sautaient vers nous, mais heureusement ils tombaient au sol avant de nous atteindre. Il fallait quand même faire vite, car deux colonnes avaient déjà été rayées de la carte par la queue massive du monstre gris.

Si le monde était bien fait, nous serions déjà devant la porte. Ce qui n’était pas le cas. Une des roues du groupe électrogène eut l’excellente idée de se coincer pile à ce moment précis.

Alex et Jim eurent beau pousser de toute leur force, la machine tenait bon, bien déterminée à rester en place. Mon premier réflexe a été de les rejoindre, mais un Laggi me dépassa prêt à sauter sur Jim. Je m’interposai en donnant un vif coup d’épée blessant une des pattes de la bête. Ainsi à terre, je l’achevai. Son cri d’agonie rameuta quelques-uns de ses compagnons.

Comparés à l’amas de reptiles, ceux qui nous attaquaient n’étaient qu’une poignée. Toutefois, il était assez nombreux pour être une menace. En plus de déloger la roue, il fallait nous protéger.

— William, va les aider ! Debora, Vick, avec moi, nous allons les protéger !

— Ok !

Désespérée, je décidai de prendre le commandement. À ma directive, William courut vers l’appareil et tenta d’aider. Quant à Vick et Debora, ils se mirent à débarrasser le terrain des reptiles avec moi.

Alors que nous étions concentrés sur notre défense, le dragon se mit à hurler si fort que les murs tremblaient. Il frappa le sol avec ses pattes, puis changea de position. Il se releva, révélant son ventre recouvert de côtes. Ses deux pattes avant faisaient maintenant office de bras. En un instant, il était passé à d’un dragon à un centaure reptilien.

Dans cette posture, je compris que ses côtes étaient des dents. La plaie béante sur son torse était en fait une gigantesque bouche. Ce qui expliquerait pourquoi sa tête était si minuscule par rapport à son corps. Elle était tout simplement un leurre.

Après cette transformation, le dragon semblait avoir gagné en puissance, car il se mit à anéantir les Laggi par poignée. Il les prenait avec ses mains et les dévorait goulûment avec sa bouche de requin. Parfois, il sautait, flottant pendant un labs de temps grâce à ses ailes. Puis, il se laissait tomber lourdement sur le sol, écrasant d’un coup les Laggis.

Ces cabrioles répétées affaiblissaient la structure du bâtiment. S’il continuait ainsi, le plafond allait nous tomber dessus. Il fallait partir d’ici et vite. Entre deux coups de lames, je jetai un coup d’œil vers la machine. Elle n’était pas encore décoincée. Alex, Jim et William faisaient tout leur possible.

À la fin, j’abandonnai mon poste pour courir vers eux et les aidai à soulever le groupe électrogène.

— Je vais les aider, je vous laisse le reste !

Debora et Vick grimacèrent, mais continuèrent de combattre. Pendant ce temps, je pris un des bords de la machine et utilisai toutes mes forces pour la soulever et la pousser en avant.

Alex baissa ses yeux pour regarder la roue et cria de joie.

— C’est bon, c’est sorti !

Aussitôt, je relâchai ma prise et retournai vers mon frère et Debora. Le reste du groupe continua ce qui était prévu à la base, c’est-à-dire atteindre cette fichue porte.

Je balançai mes bras dans toutes les directions, coupant le plus de lézards possible. Mon regard ne pouvait pas se détacher du dragon gris. Cette horreur de film gore mangeait maintenant la masse de cadavres à ses pieds pour récupérer ses forces. En voyant son corps immonde et sa puissance, je me dis que nous avions de la chance d’être insignifiants pour lui. Nous n’aurions jamais eu la capacité de le battre.

Jim nous fit signe de la main.

— Eh ! On y va !

Il tenait la porte entrouverte, la machine n’était plus là, ainsi qu’Alex et William. Je soupirai de soulagement et me dirigeai vers eux. Quand un hurlement déchirant retentit.

C’était le dragon qui partageait sa haine. Puis, il fut pris de spasme, et cracha des glaires jaunes. Dès qu’une atteignait le sol, elle se rependit, faisant fondre tout sur son passage. C’était de l’acide.

Fou de rage, le dragon ne distinguait plus ses ennemis, attaquant entièrement l’endroit avec son acide. Alors que je courais, je vis plusieurs boules jaunes atterrir pas loin de moi. Un faux mouvement pouvait me coûter une jambe ou pire encore.

C’est alors que j’atteignais enfin la porte. Je me retournai pour voir où en étaient Debora et Vick. Je constatai que Debora n’était pas très loin de moi.

Par contre, Vick m’inquiétait. Il était plus en arrière. Il était obligé de zigzaguer pour éviter les attaques d’acide.

— Vick ! Vick ! Dépêche-toi !

Désespérée, je criai son nom. À ce moment, Debora me rejoignit, je lui fis signe de rentrer dans le couloir. Je fixais toujours mon frère, prête à intervenir.

Mais qu’est-ce que je pouvais faire pour lui ?

Je ne pouvais pas courir à sa place ?

Je ne pouvais que serrer mon poing d’inquiétude. C’est alors qu’une boule gluante atterrit à quelques mètres de Vick. À cause du choc, des grosses gouttes d’acide sautèrent dans sa direction. Par réflexe, Vick se protégea avec son bras et hurla de douleur. Toutefois, il courait toujours.

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Il réussit à me rejoindre. Je le pris aussitôt par la main et le tirai vers moi. De l’autre côté de la porte, je regardai l’état de son bras.

— Tu as mal quelque part ?

Je m’imaginais déjà sa peau brûlée jusqu’à l’os.

N’avais-je pas vu des cadavres entièrement fondus ?

C’était un miracle que sa main soit encore attachée à son corps.

— Non, je n’ai rien. C’est bizarre…

Une pensée me traversa. Peut-être que ses nerfs avaient été touchés. Pourtant j’avais beau retourner son bras, de le regarder de haut en bas, je ne vis rien. Aucun vêtement brûlé ni aucune peau à vif. Rien.

C’est alors que je vis l’endroit où l’acide avait atterri. Je pointai du doigt la montre de mon frère.

— Ton Altereur…

L’encadrement vert, qui sert à projeter l’interface, était entièrement fondu. À cette vue, les yeux de Vick devinrent ronds de surprise.

— NON ! MON ALTEREUR !!!

Il retira son bras de ma prise, et regarda son Altereur avec des yeux tristes.

— NON ! NON !

Il tapait du pied d’exaspération.

— C’est bon, tu t’énerveras plus tard.

À ces mots, il me regarda froidement, outré par mon manque de considération. Mais il ne dit rien, suivant le groupe en pleurnichant tout en fixant son Altereur. Je savais qu’il aimait beaucoup sa machine, mais au moins maintenant j’avais une excuse fiable pour qu’il ne participe plus aux excursions.

Pour le reste, nous sommes arrivées sans encombre à l’extérieur. À notre sortie, nous avons entendu des gémissements horribles. Je jurais avoir vu l’hôpital trembler, comme s’il allait s’écrouler. Nous ne voulions pas voir la suite, préférant repartir vers la banque.

Il restait à savoir si notre groupe électrogène marchait et si nous aurions le matériel nécessaire pour recharger nos Altereurs.

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Spoiler Remarried Empress – Chapitre 234 à 236

Voici les résumés des chapitres 234 à 236 de Remarried Empress.

Chapitre 234

Navier se demande si elle n’a pas manqué de respect à la princesse Chalet en disant ça à son frère hier. Mais elle n’a pas pu s’empêcher de poser la question. Il faut dire que son frère et Master semblent avoir des sentiments réciproques. Elle ne veut pas que la princesse vive la même chose qu’elle a vécue avec Sovieshu. Mais rompre les fiançailles risque de causer des problèmes entre les deux pays.

Navier décide donc de sortir pour mieux réfléchir. Elle croise alors Kafmen, qui rit en entendant ses pensées. Navier lui demande alors si Dolsey a bien reçu l’oiseau bleu. Ce qui est le cas.
C’est alors qu’un chevalier court vers elle, l’avertissant qu’un message envoyé par Sovieshu vient d’arriver.
Le messager confit aussitôt une lettre officielle à Navier. Elle rentre rapidement à l’intérieur et l’ouvre pour la lire.

Lebetti est surprise, son neveu a été retrouvé. La jeune fille est à la fois inquiète et heureuse.
À cette nouvelle, Laura demande à Lebetti si elle va tout de suite retourner à l’Empire d’Orient. Lebetti répond qu’elle ne sait pas. Puis, elle continue, disant qu’elle doit déjà le ramener, et réfléchir à ce qu’elle doit faire. Elle a également peur que certaines personnes posent problème si, Ahn, son neveu est vu, car il ressemble beaucoup à Rashta.
Navier suggère alors de ramener l’enfant dans l’empire, mais il devra vivre dans une maison loin du palais. Navier ne pourra pas le supporter s’il est ici. Lebetti accepte l’idée et remercie l’impératrice.

Navier demande à Lebetti de faire attention à ses actions, surtout à cause du 4eme escadron. Ils ont l’air de surveiller les moindres faits et gestes entre les deux empires. Aussitôt, Lebetti rassure Navier, disant qu’elle n’a rien à voir avec eux. Navier a également peur que le Duc Ergi s’emmêle et que Lebetti se noie dans la vengeance.

Le travaille pour le jeune Sovieshu, s’accumule. En plus, les maux de tête de plus en plus fréquents n’arrangent rien. Il pense que son seul salut est Navier, qui est dans un pays éloignée.
C’est alors qu’il voit une lettre parmi ses papiers. Celle-ci dit que si l’empereur n’a pas d’impératrice d’ici quelque temps, peut être qu’il faudra commencer à éduquer « Cheryl » l’enfant qui a le plus de chance de succéder au trône si Sovieshu n’a pas d’héritier.

Dolsey est venu voir Kafmen pour lui remettre la cage de l’oiseau bleu. Il affirme que ce n’est pas l’oiseau qu’il veut. Il veut celui qu’il a vu. À cette réflexion Kafmen est irrité. Dolsey réclame son oiseau.
Kafmen donne alors l’antidote de la potion et demande à Dolsey de fixer l’oiseau bleu dans la cage. L’expression de Dolsey se déforme, il demande si Kafmen plaisante. Kafmen occupé se remet à marcher.
Agacé, Dolsey poursuit Kafmen, en lui demandant s’il l’évite maintenant. Kafmen se couvre les oreilles disant que le dragon est bruyant.

Soudain Kafmen entend une pensée : Les deux sont amoureux. Kafmen s’arrête et entend encore la voix : l’oiseau bleu… C’est une excuse. Ce que le roux aime, c’est ce mec sexy. Sinon, ce dialogue n’aurait pas lieu.
Par réflexe, Kafmen frappe Dolsey. Puis il recherche la voix. Kafmen entend des pensées houleuses sur sa relation imaginaire entre lui et le dragon. Le pire, c’est que c’est dit avec une voix calme. Ce qui terrifie un peu Kafmen.

C’est alors que Kafmen identifie le propriétaire de la voix. Une femme avec des lunettes qui lit un livre à côté d’un arbre. Son apparence sérieuse est complètement opposée à ses pensées délirantes.
Sans le savoir, Kafmen s’est rapproché d’elle. La femme lui demande ce qu’il veut calmement. En même temps, elle a des pensées sur le physique de Kafmen, comme quoi il est sexy. C’est même, l’homme le plus sexy qu’elle n’ait jamais vu.

Grâce à ses pensées, Kafmen apprend que cette femme est la princesse Chalet. La princesse voyant Kafmen la fixer, commence à croire que Kafmen tombe amoureux d’elle.
Kafmen en entend ça, crie haut et fort un grand : NON.

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Chapitre 235

Depuis quelque temps Sovieshu reçoit des pétitions de nobles qui veulent que Cheryl soit amené au palais pour être éduqué. Tout ceci à cause des propos de Rashta comme quoi Sovieshu serait stérile, mais également parce qu’il n’y a pas d’impératrice.
Sovieshu demande qu’on lui ramène Cheryl le plus tôt possible. Le marquis Karl accepte. En plus les deux Sovieshu sont du même avis, il n’y a donc pas de conflit à ce niveau.

Le marquis Karl annonce à Sovieshu que l’enquête sur la famille du duc de Zmencia est terminée. Sovieshu cherche des hommes proches du duc, qui voudront l’aider à se venger de Heinley sans faire du mal à Navier.
Sovieshu demande à contacter en secret le marquis de Ketron, et le duc de la Liberté. Alors que le marquis Karl part, il revient aussitôt pour avertir qu’une personne de l’empire Seodae vient chercher Ahn. Sovieshu décide d’aller voir cette personne qui n’est d’autres que Lebetti.

Lebetti en voyant Sovieshu le salue. Sovieshu en entendant le nom de la jeune fille se rappelle des rapports qu’il a lus. En lisant la traîtrise du père et du frère de Lebetti, il sait toujours demander pourquoi la fille et la femme n’avaient pas été exécutées. Il avait trouvé ça très bizarre.
Sovieshu se demande si le père de Lebetti, Rashta et Navier ne donneraient pas des indices sur ses souvenirs perdus.

Navier et le personnel sont occupés à décorer la chambre du futur bébé. Navier veut que celle-ci soit proche de sa chambre pour que son enfant ne soit pas loin d’elle.
C’est alors que Navier se demande si elle peut retirer secrètement le nid qu’a fait Heinley. Car elle ne veut pas mettre son bébé dans ce nid dangereux. Mais malheureusement, elle ne peut rien faire, car en ce moment Heinley est occupé à décorer le nid avec des bijoux. McKenna fait pareil, mais en faisant un nid de soie.

Navier demande à McKenna si le nid est nécessaire. Celui-ci répond que sous la forme d’oiseau un nid est le lieu le plus confortable. Navier, sait qu’elle n’a jamais été un oiseau, donc elle ne peut rien dire contre les propos de McKenna.
Ainsi Navier se retrouve à accrocher des tissus de soie autour de Heinley et McKenna sous leur forme d’oiseau.

C’est alors qu’un serviteur frappe à la porte annonçant que Dolsey veut venir rendre visite à Navier. Navier voit McKenna geler au nom Dolsey. Heinley rigole en voyant la réaction de son ami.
Navier décide donc de reculer la rencontre en disant qu’elle est fatiguée. Le serviteur part.
Mckenna se prosterne devant Navier en signe de remerciement. En voyant l’oiseau bleu se pencher, Navier rigole. Jaloux, Heinley se montre plus mignon pour plaire à sa femme.

Alors que Navier, Heinley et Mckenna dînent, les deux hommes se mettent à parler du dragon. Heinley affirme que les deux feraient un beau couple. Mckenna refuse, disant que le dragon veut juste un animal de compagnie.
Le groupe d’amis finit de dîner et va dans le jardin. Alors que tout le monde rit et s’amuse, un serviteur arrive avec une lettre pour Heinley venant de l’Union continentale. Tous les pays l’auraient reçu.

Tous les rois et empereurs sont convoqués pour le Nouvel An pour parler d’un sujet très important. C’est assez étonnant de se réunir ainsi, d’habitude c’est tous les 3 ou 4 ans. En plus, ce n’est pas le moment de tenir une telle réunion. Quelque chose de bizarre se prépare.
Heinley embrasse Navier et part avec beaucoup de regret.
Alors que Navier est prés à rentrer, car il fait un peu froid, elle voit au loin deux silhouettes. C’est Masters et Koshar.
Master avoue son amour à Koshar, étonnant Navier.

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Chapitre 236

On suit Master qui explique que depuis un moment elle n’arrête pas de pensée à Koshar. Même en voyant le visage de Navier, elle pense à lui. Pourtant, elle essaye de l’oublier. Elle le trouve fragile et fort à la fois, bref elle est totalement amoureuse de lui.
Alors qu’elle est perdue dans ses rêveries, Koshar apparaît devant elle. Master admire sa beauté. Puis, elle décide d’avouer son amour avant que Koshar soit marié.

Surpris, Koshar explique qu’il n’est peut-être pas la personne que Master imagine.
Master répond que même s’il est le grand roi démon, alors elle deviendra le démon de Koshar. Aussitôt Masters est gênée par ses propos. Koshar sourit et se moque gentiment de Master. Puis, il avoue qu’il est intéressé par elle, sûrement depuis qu’elle l’a frappé à la tête.

Navier fuit après avoir vu son frère et Master s’embrassaient. Navier parle à Laura de ce qu’elle vient de voir. Elle avoue qu’elle est étonnée que les deux s’aiment mutuellement. Maintenant elle va devoir régler le problème de la princesse Chalet et du mariage arrangé.

Navier remarque bien que Master est en mode amoureuse, mais elle fait mine de ne rien voir, préférant s’entraîner à la magie. Elle veut que son frère et Master viennent lui dire en face pour leur relation.
Au bon d’un moment, elle arrive enfin à contrôler son pouvoir. Par chance, Dolsey vient lui rendre visite. Il veut parler du merle bleu. Dolsey explique qu’il a rebu la potion en regardant l’oiseau, mais cette fois ça n’a pas marché.
Navier ne dit rien. C’est alors que Dolsey remarque que la magie circule différemment autour de Navier. Il explique que Navier pourra bientôt utiliser une pierre magique. Il lui dit même le processus.

Après que Dolsey part, Navier pense au lit magique. Elle y va, voulant l’utiliser, mais se souvient de l’avertissement de Heinley. À la place, elle décide d’utiliser une grosse pierre magique se trouvant dans l’entrepôt du palais.
Tout en tenant la pierre, Navier expérimente sa magie de glace. Au bout d’un moment, Navier ressent une douleur au niveau de la poitrine. Elle a la tête qui tourne. Puis tombe par terre.

Angel a envoyé une lettre au roi de Whitemond. Déjà pour l’avenir de la réunion, mais aussi que l’empire dirigé par l’empereur Heinley est soupçonné d’être en cause dans la diminution du pouvoir magique. Le roi est très perplexe devant cette lettre.
Au début, il avoue qu’il aurait sauté sur l’occasion pour attaquer Heinley. Mais depuis peu, il s’est allié à l’empire. En plus, sa fille chalet va se marier avec le frère de l’impératrice Navier. Il ne peut donc pas s’allier avec Angel et son regroupement de chevaliers.

Alors que Heinley était parti pour vérifier le contenu de la lettre, en revenant il remarque que quelque chose ne va pas. L’atmosphère du palais est sombre, il remarque que plusieurs personnes pleurent.
Heinley questionne un chevalier qui le salue et avoue que Navier va accoucher prématurément. Heinley court vers la chambre de Navier. Il voit plusieurs femmes de chambre de Navier pleurer. Alors que Heinley veut rentrer, il est stoppé par le vicomte Landre. La sage-femme et le docteur ont ordonné que personne ne rentre.
À cette nouvelle McKenna frissonne. Heinley, lui, est perturbé.

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Alter Reality Chap.12 : Un besoin d’energie P.2

Voici le chapitre 12 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.


Je n’aurais jamais cru que Jimmy était un informaticien travaillant pour la compagnie Alteria. Cette entreprise est composée de l’élite des programmeurs, je n’imaginais même pas le niveau de Jimmy.

Je fus surprise qu’il ait le droit de nous parler des Altereurs. Ce n’était pas un secret, mais le directeur de la compagnie était très discret. Au point que personne ne sache comment marche sa technologie, même le brevet était codé.

En plus, personne ne connaissait le visage de cet homme. Il n’avait jamais fait d’apparition publique, il était juste connu sous un pseudonyme : A.S.

Il ne semblait pas rechercher la gloire, ce qui était douteux.

Tout le long du trajet, personne ne parla, réfléchissant sûrement aux révélations de Jimmy. Personnellement, je digérais encore les informations. Ces ondes, ces monstres, les Altereurs. Beaucoup trop de choses avaient l’air connecté, sans l’être vraiment. Comme s’il me manquait les pièces d’un puzzle pour comprendre l’ensemble.

Grâce à William, nous apprîmes qu’il y avait un hôpital pas loin de nous. Étonnamment, il connaissait l’emplacement de chaque bâtiment médical de la région.

Il fallut toute une matinée pour arriver devant l’hôpital. Il n’avait rien à voir avec ces immenses immeubles médicaux que l’on trouvait au centre-ville, avec plusieurs parkings pour hélicoptère ou drone. C’était plutôt un hôpital moyen. Il était assez grand pour avoir son propre service d’urgence, mais pas assez pour avoir des véhicules volants.

Le bâtiment avait toujours sa façade en pierre typique du vieux quartier. Sauf que ses portes d’entrée étaient en verre. Il avait aussi un grand parking pour les visiteurs et un autre qui descendait sous terre pour les ambulanciers. L’hôpital avait également deux vitraux illustrant des métiers médicaux, et qui se trouvaient au-dessus d’un écriteau.

Malheureusement pour nous, le portail vers le parking souterrain était fermé. Comme nous ne pouvions pas soulever l’énorme rideau de fer, nous nous sommes rabattus sur les portes d’entrées. Étant en verre, elles furent facilement brisées.

À l’intérieur, nous vîmes l’étendue des dégâts. Autant à l’extérieur rien n’indiquait une attaque quelconque, autant le rez-de-chaussée racontait une autre histoire.

L’accueil était complètement en miettes. Les murs étaient recouverts de griffures, et le sol de gravats. Mais ce qui nous fit frissonner d’effroi était le sang. Il y en avait partout. Il était sec depuis un moment, mais il témoignait de la violence qui avait eu lieu.

Debora trembla en regardant autour d’elle.

— Qu’est-ce qui sait passé ici ?

Bouleversée, je fixai les taches de sang.

— Je ne sais pas, mais quelque chose ou quelqu’un a attaqué…

Alex perplexe regarda les alentours, à la recherche d’un signe de vie.

— Vous croyez qu’il reste des survivants ?

— Vu les dégâts… Je ne crois pas.

Avec ses yeux froids, William répondit à Alex.

Je m’avançai vers le premier ascenseur, mais les portes étaient déterminées à rester fermé. Quand Alex et Vick ouvrirent le deuxième, il donnait dans le vide. Le tambourinage insistant de Debora sur les boutons d’appel ne résolut pas le problème.

Nous n’avions pas le choix, il fallait emprunter les escaliers. Heureusement, ils ne furent pas difficiles à localiser, il suffisait de suivre les bandes de couleurs sur les murs.

Plus nous descendions, plus air devenait irrespirable. Un mélange de moisissures et de renfermé volait dans les environs, empoissonnant l’atmosphère. Personne ne parlait de peur d’en inspirer. C’était tellement insupportable que j’étais à deux doigts de me pincer le nez.

Après, ce qui semblait être deux étages, nous arrivâmes devant une porte entrouverte, la poignée était cassée, pendouillant dans le vide. La surface blanche était tapissée d’empreintes de main rouge, n’invitant pas vraiment à l’ouvrir.

Alex la poussa avec prudence, puis il nous fit signe de le suivre. De l’autre côté se trouvait un long couloir sombre, la seule source de lumière venait de quatre bandes fluorescentes au sol. Chacune indiquait un lieu : le laboratoire de recherche, la morgue, le parking et la pièce de stockage. Notre but était la dernière salle, celle où notre groupe électrogène devait normalement être entreposé.

Plus nous avancions, plus quelque chose me semblait bizarre. J’avais un mauvais pressentiment, chaque pore de mon corps me criait de fuir. Mes tripes se crispaient à chacun de mes pas. Pourtant la zone était vide, il n’y avait aucun signe d’être vivant. Le seul témoignage d’une ancienne existence était le sang qui recouvrait presque chaque mètre carré du couloir.

Pourtant, je le sentais. C’est un peu la même sensation que quand on visite une vieille maison. On n’est pas sûr qu’elle soit hantée. Pourtant dès que l’on rentre à l’intérieur, on ne peut pas s’empêcher de vouloir sortir. J’espérais que c’était une fausse alerte.

Après quelques mètres, une des bandes disparue sous une porte. Une pancarte avec les mots « Laboratoire de recherche » était apposée dessus.

— Nous ne sommes sûrement pas loin de la pièce de stockage.

William regarda brièvement la porte, avant de continuer son chemin. À mon tour, je la fixai. Elle était dans un sale état, je n’osais même pas imaginer la pièce de l’autre côté.

Un peu plus loin, notre groupe rencontra un reptile aux écailles pourpres. C’était un Laggi. Il était seul et nous observa. Il avait l’air aussi étonné que nous de voir des visiteurs. Son corps était recouvert de blessures et de sang. Il n’avait pas l’air en bon état. Se sentant en danger face à nous, il fit un petit jappement avant de disparaître dans les ténèbres.

Une chose est sûre, s’il y en avait un, c’est que la meute n’était pas loin.

Alex arrêta tout le monde avant de nous avertir.

— Activez votre Altereur, nous allons peut-être devoir combattre sous peu.

Je me retrouvai encore armé de mes deux lames de Monster Killer. Secrètement, j’espérais que nous trouverions vite une console et un groupe électrogène pour changer d’armement. Ce n’est pas que je détestais mes deux armes. Mais j’avais envie de m’équiper de ma grosse épée, de mon katana ou d’un de mes rares arcs.

Nous arrivâmes finalement au bout du couloir. Où, un autre escalier se présenta à nous. Deux bandes avec les inscriptions : parking et pièce de stockage, nous indiquèrent que nous étions sur la bonne voie.

Sans attendre, nous descendîmes, pour nous retrouver encore dans un couloir, celui-ci semblait plus petit. Il était aussi dans un sale état, mais bien pire que celui d’en haut. En plus du sang, il y avait des gravats partout, ainsi que des marques de griffures. Mais le plus horrible restait le sol, il était jonché de morceaux non identifiés. Vu l’odeur et le bruit quand nous marchions dessus, j’aurais parié sur de la chair. Toutefois, je ne savais pas si c’était humain ou pas. Je décidai de ne pas vérifier.

Plus loin se présenta un énorme cadavre. Il était à moitié enseveli sous des décombres. Juste en voyant sa tête je pus l’identifier, c’était un Grand Laggi. Mais il était dans un piteux état.

Son corps était recouvert de cicatrices. Sa grosse mâchoire était à moitié fondue, montrant les os de son crâne. Une des pattes arrière semblait être brisée à plusieurs endroits.

Je ne savais pas ce qui lui avait fait ça. Mais c’était certainement une créature puissante. J’espérais que nous n’allions pas la croiser.

Nous continuâmes notre chemin pour arriver devant une porte en métal. Des énormes impacts marquaient la structure, on pouvait presque croire que la porte était pliée à certains endroits. Sur le dessus était écrit en lettres noires « Parking ».

Alex l’ouvrit et fit disparaître sa tête de l’autre côté.

— C’est bon ! On peut y aller !

Il ouvrit la porte avec difficulté, elle grinça affreusement. Discrètement, nous entrâmes un par un. L’intérieur était immense et sombre, au point qu’on ne voyait pas l’autre côté. Notre seul guide était la bande au sol. Il ne restait plus qu’à la suivre vers la dernière salle.

Plus nous avancions, plus le décor se dévoilait à nous. Le sol était chaotique, au point qu’il fallait vérifier où nous posions nos pieds, de peur de glisser sur un morceau de viande. Par moment, nous croisions des piliers en béton. Il y avait également des voitures et des ambulances retournées, certaines étaient même aplaties.

Dans ce grand parking, seuls nos pas résonnaient. L’odeur était insupportable. C’était si fort que mes yeux piquaient, m’obligeant à les essuyer avec le revers de mon pull. J’avais hâte de traverser.

D’un coup, Debora se mit à crier de surprise. Sa jambe gauche avait disparu dans un trou, rempli d’un liquide rouge.

— C’est quoi, cette me…

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’Alex mit sa main sur sa bouche. Étonnée, elle le regarda. Aussitôt, Alex lui fait signe de se taire, et lui montra quelque chose à l’horizon.

Perplexe, j’observai où pointait le doigt d’Alex, pour voir à notre gauche une énorme créature. Nous pouvions facilement la contempler grâce à une fissure sur le plafond qui faisait rentrer un peu de lumière.

Elle était immense, dormant paisiblement sur un amas de cadavres humains, de reptiles et d’autres créatures.

Était-ce son repas ?

Ses victimes ?

Peu importe. Vu le nombre de dépouilles, cette chose était dangereuse.

Cette créature ressemblait grossièrement à un dragon. Elle avait deux paires d’ailes noires abîmées. Sa tête était très petite. Sa peau était recouverte d’épaisses écailles gris foncé. Elle avait aussi une longue queue. Par contre, je n’arrivais pas à savoir combien elle avait de pattes. Il me semblait en compter six, mais je n’étais pas sûre.

Ce monstre était déjà pas mal effrayant comme ça, pourtant il y avait un détail sur son corps qui le rendait encore plus terrifiant. Son torse était ouvert en deux. On pouvait voir des côtes en sortir comme des dents acérées.

Ne l’entendant pas ronfler, nous pourrions presque croire que nous avions devant nous un simple cadavre. Cependant, le soulèvement répétait de sa cage thoracique affirmait le contraire.

D’un simple échange de regards, nous prîmes la décision d’avancer discrètement. Nous continuons ainsi à suivre la bande fluorescente. Inquiète, je jetais par moments des coups d’œil en direction de la créature, vérifiant que son sommeil n’était pas perturbé.

Plusieurs minutes passèrent avant d’atteindre une porte en inox. Sur le côté, un panneau sale nous indiqua sa fonction, c’était l’entrepôt de stockage. Vick ouvrit doucement la porte et nous invita à le suivre sans même regarder à l’intérieur. Personne ne se fit prier.

À l’intérieur, je me mis à respirer de nouveau. J’avais l’impression d’avoir couru un marathon. Mon corps était recouvert de sueur froide et mon cœur battait à cent à l’heure.

Enfin calmée, je fixai Vick.

— C’était quoi, cette chose ?

Troublé Vick se mit à réfléchir.

— De ce que j’ai vu, j’ai peut-être une petite idée…

Je le savais, mon frère, l’accroc en jeux vidéo, avait réussi à identifier le monstre.

Peut-être savait-il même comment le combattre ?

— Alors ?

À ma question, Vick grimaça.

— Je ne me souviens plus du nom, mais je sais qu’il était dans un jeu avec le mot « Souls ». C’était un boss, un genre de mangeurs de cadavres. Je ne crois pas qu’il nous attaquera.

Soucieux, le sourcil d’Alex se leva.

— Tu es sûr ?

Hésitant, Vick haussa des épaules.

— Non, désolé.

Je tapotai alors le dos de mon frère.

— Par grave, tu n’as jamais eu la mémoire d’un éléphant.

— Hé !

Je souris à la réaction exagérée de mon frère.

La pièce n’était pas très grande. Presque tout l’espace était occupé par des placards ou des étagères, qui abritaient des accessoires médicaux. Au vu de l’épaisse poussière, l’endroit ne devait pas être visité régulièrement. Nous avions donc une chance de trouver un générateur fonctionnel.

La voix grave d’Alex résonna.

— L’endroit semble être sans danger. Pour aller plus vite, on va se séparer et fouiller les lieux.

Tout le monde approuva et se dispersa.

Je cherchais le groupe électrogène. Je suppose que cet objet devait avoir la forme et la taille d’un moteur. Je ne savais même pas quel type de groupe électrogène un hôpital avait à sa disposition.

À batterie ? Non, d’après Jimmy en cas d’IUM, il serait mort.

À essence ? Je ne crois même plus que ça existe.

Au gaz ? Peut-être… Mais où trouvait cette ressource à notre époque ?

Peu importe, le plus important était de le dénicher. On verrait plus tard pour les détails.

C’est alors que je vis au fond de la pièce, un énorme rectangle enveloppé d’une coque grise. Je m’approchai pour le regarder de plus près. Il était monté sur des roues, ce qui facilitait son transport. Le devant était recouvert d’un écran tactile, de boutons et de prises de différentes formes. La machine avait également un couvercle épais. Sur chaque côté il y avait des tiroirs, mais aussi une inscription en lettrage noir : « Solaire énergie ».

Rien qu’avec ces deux mots je compris que j’avais trouvé ce que nous cherchions.

— Trouvé !

J’entendis au loin William. Lui aussi avait repéré un groupe électrogène. Je m’approchai pour voir la bête.

L’objet était dix fois plus gros que celle que j’avais aperçu. Il était recouvert de métal et n’avait aucune roue. Il devait certainement générer beaucoup d’énergie, mais le déplacer semblait impossible.

— Hmmm…

Perplexe, Alex regarda le groupe électrogène.

— Je ne crois pas qu’on pourra le bouger, il en faudrait un plus petit.

J’acquiesçai, puis toussai pour attirer l’attention.

— Sinon… J’en ai trouvé un, un peu plus long. On peut facilement le déplacer vu qu’il a des roues.

Je pointai la direction. En réponse, Alex me sourit.

— Je te suis.

Arrivés au niveau de la machine, Alex et William l’examinèrent. Alex ouvrit le couvercle qui était en fait un panneau solaire plié. Les tiroirs avaient la même fonctionnalité.

J’avais découvert un groupe l’électrogène marchant à l’énergie solaire. J’aurais dû m’en douter, vu le nom de la machine.

Alex se tourna vers moi tout en tapotant le sommet du générateur.

— Bien jouer Kate ! Il a des panneaux solaires, et il a l’air en état de marche. Il reste plus qu’à rentrer pour tester ça.

Les félicitations d’Alex me firent plaisir.

Debora croisa ses bras, la tête sur le côté.

— Tu es sûr qu’il marchera. Je trouve ça bizarre, que l’hôpital ait un si petit générateur.

En réponse, William s’avança, remontant ses lunettes.

— Certains hôpitaux ont des petits générateurs pour les missions en extérieurs.

William regarda avec dédain l’appareil.

— Vu la couche de poussière…

William passa son doigt sur la coque.

— Il doit être là depuis un moment. C’est sûrement un générateur de réserve, celui qui était utilisé doit être dans une ambulance. Donc, il devrait marcher.

— Bon si tu le dis.

Debora fit un clin d’œil espiègle en direction de William, celui-ci ne réagissait pas. Devant cette froideur, Debora se tourna et leva le poing en l’air.

— Allez en avant ! Direction, la banque !

Tout le monde la suivit, avec le sourire aux lèvres, du moins pour certains.

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Spoiler Remarried Empress – Chapitre 231 à 233

Voici les résumés des chapitres 231 à 233 de Remarried Empress.

Chapitre 231

Navier parle avec son père et sa mère lors du dîner. On apprend que ses parents doivent partir un petit moment. Puis le frère de Navier rentre, le teint pâle comme s’il était malade.
Navier comprend que ça vient de la lettre de Master. Elle lui demande s’il va répondre. Son frère dit un non catégorique.
À la fin du dîner, le frère de Navier lui donne tout de même une lettre pour répondre à Master. Il avoue qu’il veut parler avec Master pour voir s’il y a un malentendu. Par contre, il ne veut pas en dire plus à Navier.

De retour au Palais, Navier donne la lettre à Master. Tremblante, Master lit la lettre, puis elle baisse la tête le visage sombre. Navier lui demande si elle va bien. Master trouve une excuse pour sortir de la pièce.
Navier et Laura sont surprises. Elles se demandent ce qu’il vient de se passer.

Masters n’est pas revenu tout de suite, mais bien plus tard avec les yeux gonflent. Elle a sûrement beaucoup pleuré. Personne n’ose lui poser des questions.
Dans la soirée, alors que Navier va prendre un bain. Une des servantes trouve un mot dans la cape. Elle le montre à Navier, qui le récupère. Elle trouve bizarre d’avoir une autre note dans sa cape. En plus, celle-ci ressemble beaucoup à celle donnée par Masters ce matin.

Navier va dans sa salle de bains et lit le mot. Dans celle-ci Masters explique qu’elle s’inquiète pour la santé de Koshar qu’elle a peur qu’il se blesse et que s’il a besoin d’aide elle peut venir vers lui à tout moment.
Navier se demande alors ce qu’elle a remis à son frère. Elle comprend qu’elle a fait une erreur et doit la corriger. Elle sort de la salle de bains et demande aussitôt qu’on lui ramène son frère.

Koshar arrive. Navier fait sortir ses femmes de chambre et s’excuse de son erreur. Elle lui remet rapidement la bonne lettre. À cette révélation, Koshar est choqué et pose ses deux mains sur ses joues. Il doit sûrement se demander pourquoi sa sœur avait en possession une telle lettre.
Navier demande à son frère d’écrire une autre réponse à Master. Elle s’excuse encore une fois et demande de récupérer l’autre note.
Son frère répond qu’il a jeté le mot. Puis, il change d’avis disant qu’il l’a perdu. Navier lui demande ce qu’il y avait d’écrit. Son frère répond qu’il a oublié et s’enfuit. Navier connaissant son frère sait qu’il a menti. Elle commence à se demander sérieusement ce qu’il y avait dans cette lettre.

Alors que Navier va manger, Masters lui parle des rumeurs causées par les paroles du saint. Les rumeurs mettent en avant Navier dans le bon sens. Ce qui est une bonne chose.
Puis Masters parle à Navier de Koshar. Celui-ci lui a donné une nouvelle réponse, elle doit être bonne vu le visage rayonnant de Masters. Navier s’excuse de nouveau pour l’accident.
Masters avoue que la nouvelle lettre de Koshar est vraiment mieux. Celle d’avant était très triste. En plus, pour ce faire pardonné de l’erreur, Koshar l’a invité à dîner.
Alors que Masters part, Navier est encore plus curieuse vis-à-vis de la lettre. Qui l’a écrit ? Qu’est-ce qu’il y avait dedans pour que son frère réagisse ainsi ? Elle veut à la fois savoir et ne pas savoir.

Le duc Ergi va au palais pour rendre visite au roi de son pays. Celui-ci l’accueille avec beaucoup de colère. Le roi menace le duc Ergi disant que la prochaine fois il le mettra à terre lui et son père. Ergi riposte, rendant le roi plus énervé. Le roi se calme enfin, disant à Ergi de renoncer au port. De toute façon tous les contrats faits par Rashta en tant qu’impératrice vont être annulés. Donc Ergi n’aura jamais son port et son argent.
Le roi continu en disant que Ergi peut gâcher sa vie, mais il ne doit pas faire de tort au pays.

Le duc Ergi part et croise un certain Sirim qui lui demande à qui profite cette vengeance. Il lui dit d’arrêter et de penser au travail. Alors que le duc Ergi est prés à répondre, il est interrompu par Angel, le chef des chevaliers.
Sirim part en tapotant l’épaule d’Ergi. Angel se présente. Il explique qu’il est là pour enquêter sur le contrat en rapport avec le port. Il ne comprend pas ce que le duc a donné en échange du port à Rashta.
Le duc Ergi répond calmement : mon corps.

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Chapitre 232

Angel marmonne avec un étrange sourire à la réponse du duc. Il lui dit que son corps doit être cher et lui demande si avant le procès il veut changer le terme du contrat. S’il le fait, il dira qu’il n’a rien vu. Ergi refuse. Angel prend note sur un carnet de la réponse du duc.
Angel dit que les contrats de Rashta seront annulés vu que Sovieshu ne savait pas que Rasta était une esclave. Le duc Ergi répond que Sovieshu était au courant. Encore une fois, Angel note les réponses d’Ergi.

Angel demande si Heinley est au courant de l’affaire, car ça lui profite. Le duc Ergi dit qu’il a fait tout ça seul que Heinley ne savait rien de cette histoire.
Angel continue son interrogatoire en demandant si Heinley est lié au phénomène de réduction du pouvoir magique. Le duc Ergi répond sèchement non.
À cette réponse, Angel prend note et rit.

Alors qu’il est plus de minuit, le Marquis Karl réveille Sovieshu. Depuis quelque temps le Sovieshu d’origine a du mal à se réveiller, parfois des jours passe s’en qu’ils prennent conscience. Ça commence à l’inquiéter.
Le marquis Karl parle à Sovieshu de son travail de recherche pour réunir les deux personnalités. D’après lui, Sovieshu doit rencontrer quelqu’un qui est lié à sa division. Malheureuse, voir Navier n’a pas suffi. En plus Glory est morte.

Le marquis Karl demande à Sovieshu de lui dire en détail ce qu’il a vu avant de sauter par la fenêtre. Sovieshu lui raconte tout. Les deux hommes en concluent que la solution se trouve dans cette illusion.
Sovieshu apprend également les agissements d’Angel. Il demande que les nobles signent des papiers pour témoigner des agissements du duc Ergi lors du test parental. Il faudra également soumettre ses papiers au procès.
Le marquis Karl dit ensuite que Heinley et surtout Navier lui demandent de l’aide pour une affaire.

Le lendemain, le jeune Sovieshu apprend que l’enfant que recherche Navier a été vite identifié et retrouvé. Il ne reste plus qu’à aller le chercher. Sovieshu apprend que l’enfant est le premier né de Rashta, la femme qui a fait divorcer Navier et lui. Il se demande pourquoi Navier veut le retrouver. Au bout d’un moment, il laisse ça de côté, car enfin de compte, il peut se servir de cette histoire comme prétexte pour recontacter Navier.

Sovieshu un peu bouleversé se dirige vers l’ancien palais de Navier et va dans sa chambre. Alors qu’il est assis par terre, il a soudainement une migraine. En fait, depuis qu’il a vu Navier il a très mal de tête et il est obligé de prendre des médicaments. Mais il ne peut en parler à personne, car les gens qui l’entourent pourraient utiliser cette douleur pour le faire disparaître.
Sovieshu comprend qu’il doit s’entourer de gens de confiance. Il doit également prendre des somnifères pour affaiblir l’autre Sovieshu.

Heinley est revenu tremper par la pluie. À cause de ça, il est tombé malade. Il a si mal de gorge qu’il ne peut plus parler. McKenna se propose pour soigner Heinley, car il y a un risque que Navier attrape également froid.
Mais Navier refuse. Elle utilise comme excuse que seule elle peut communiquer avec Heinley, vu qu’elle comprend son cœur. Mais McKenna trouve que, dans ce cas, lui aussi peut communiquer avec Heinley. À la fin, ils décident de s’occuper ensemble de Heinley.

Heinley dans sa tête pense que lui et Navier ne peuvent pas communiquer sans mot. La preuve avec l’histoire du dessin de Navier. Il n’avait toujours pas compris sa signification.
Il veut d’ailleurs que ce soit McKenna qui prend soin de lui. Il fait même un geste de la main pour tenter de communiquer, mais Navier ne le comprend pas. Ne voulant pas que Navier soit déçue de ne pas communiquer avec lui, il décide de laisser sa femme le soigner, même si elle fait n’importe quoi. McKenna ne peut que regarder impuissant Heinley.
Au bout d’un moment, Heinley, fatigué du traitement de Navier, tente de demande de l’aide à McKenna.

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Chapitre 233

Navier fait un cauchemar, où elle voit deux immenses oiseaux dorés se battre pour une couronne. Elle se fait heureusement réveiller par Heinley. En fait Navier s’est endormie sur le lit de Heinley alors qu’elle le surveillait. McKenna n’est pas là, il a été renvoyé par Navier.
Navier demande à son mari s’il va mieux. Ce qui est le cas, Heinley a depuis l’enfance la capacité d’aller mieux en une journée.

Alors que Heinley mange, Navier lui demande de ne pas retomber malade et d’éviter la pluie. Puis elle demande à Heinley si le duc d’Ergi a une rancune contre Sovieshu. Heinley ne sait pas trop. Il sait que Ergi déteste Sovieshu, mais il déteste aussi beaucoup de personnes.
La discussion s’arrête là. Heinley part avec McKenna pour vérifier quelque chose.

Navier s’inquiète de voir Heinley travailler alors qu’il est encore un peu malade. Pour se changer les idées, elle va dîner avec Lebetti. Elle lui pose des questions sur ses études. Lebetti croyait que gérer un petit domaine serait facile, mais ce n’est pas le cas.

Plus tard, Navier pose la même question au sujet du duc Ergi à ses femmes de chambre. Beaucoup ne savent pas quoi dire. La comtesse Zuber et Laura, elles, sont curieuses de savoir pourquoi le duc régi a trahi Rashta. Lebetti, qui écoute la conversation, demande plus d’information. Étant enfermée pour être protégée de Rashta, elle n’est pas au courant de certaines choses.
Elle est donc choquée d’apprendre ce qu’a fait le duc Ergi contre son frère et Rashta. Elle est même très en colère et voit le duc Ergi comme l’ennemi de sa famille.

Koshar et Master ont un rendez-vous. Les deux semblent heureux de se voir, surtout Koshar. La preuve, les nobles qui voient cette scène sont étonnées de voir Koshar sourire.
Koshar et Master vont dans le restaurant. Puis, Masters avoue maladroitement qu’elle pense parfois à Koshar. Celle-ci avoue que lui aussi pense à Masters. (C’est officiellement un couple mignon). Masters rougit, puis il tombe dans le silence.

C’est ainsi qu’il entend les gens parler de Navier et des paroles du saint. Heureusement, ils entendent que des louanges faisant sourire le couple. Seule une personne dit quelque chose de mal sur l’impératrice. Koshar veut intervenir, mais Masters agit plus vite que lui.

Koshar et Masters retournent au palais. Koshar est très satisfait de ce rendez-vous. Il dit même que « C’était confortable, frais et mignon » à Navier quand elle lui pose des questions à ce sujet.
Navier fait une drôle de tête à cette réponse. Koshar croit qu’il a dit une bêtise. Alors qu’il réfléchit à ses paroles, Navier lui demande vu que Masters est bonne, pourquoi ne pas annuler le mariage avec la princesse Chalet.

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Alter Reality Chap.11 : Un besoin d’energie P.1

Voici le chapitre 11 du tome 1 de mon Light Novel Alter Reality.
Toutes les semaines, un chapitre sera posté. N’hésitez pas à donner votre avis.


Kate – La salle à manger de la banque

Après cette aventure, nous nous étions retrouvés dans la salle à manger de la banque. Une petite pièce qui prenait place entre les bureaux des employés, et derrière le grand comptoir. Elle était plutôt simple avec deux tables entourées de chaises, des placards, un évier et un four à micro-ondes inutile, vu qu’il n’y avait plus d’électricité.

Ce lieu n’avait rien de ragoûtant, pourtant nous savourions nos plats avec plaisir. C’était un peu notre récompense, après cette journée.

Ainsi, je mangeais une salade de pâtes encore fraîche. J’appréciais chaque bouchée, sachant que je ne pourrais pas en déguster une autre avant un bon moment.

Un sandwich en main, Debora ferma les yeux de satisfaction.

— Ça fait tellement du bien de manger à sa faim.

Vick en profita pour ouvrir une canette de soda et en prit une grosse gorgée.

— Je suis d’accord.

Alex fixa un point dans le vide, s’imaginant sûrement déguster un bon gros morceau de viande.

— Personnellement, la viande me manque. Je suis contente de manger ce que j’ai, il ne faut pas croire. Mais un bon steak !

Debora rigola.

— Arrête ! Ne me dis pas ça. Ça ne fait que quelques jours… On dirait un drogué.

Alex fit la moue.

— J’ai besoin de protéine, moi…

Jim mâchouilla un morceau de jambon sec, regardant les placards remplis de boîtes de conserve comme un pirate devant son coffre au trésor.

— Au moins, nous avons de quoi manger pour tout le monde.

La tête et les épaules baissées, Tam parla d’une petite voix.

— J’aurais tellement voulu y être.

Alex tapota doucement l’épaule de Tam.

— Ne sois pas déçu, tu viendra la prochaine fois.

— Allez courage !

Je ne dis rien à cette remarque, ne préférant pas décourager le jeune garçon. Personnellement, je souhaitais qu’il ne vienne pas. Dans le groupe, certains étaient jeunes, mais lui était clairement un enfant. Je ne ferais jamais la bêtise de l’envoyer au front. Il avait déjà subi un traumatisme, ce n’était pas la peine de lui en rajouter un autre.

William entrouvrit la porte et rentra dans la salle.

— C’est bon, tout le monde est nourri !

Il prit alors une salade et commença à manger sans un autre mot.

— Il n’y a pas eu de problème ?

Entre deux coups de fourchette, William daigna lever sa tête pour me répondre.

— Question stupide ! Personne n’aurait refusé un repas, même s’il était mauvais.

Debora fait mine de frissonner au sérieux de William.

— Tellement froid.

J’ignorais la provocation de cet homme.

Je me réjouissais que les survivants puissent manger à leur faim. Au moins, nous n’étions pas partis en expédition pour rien.

Toutefois, une pensée tournait encore et encore dans ma tête depuis notre retour. Les munitions…

J’avais vraiment un mauvais pressentiment à leur sujet. Nous n’avions pas de consoles pour recharger, et encore moins d’électricité pour faire marcher le tout.

En plus, même si nous avions de quoi alimenter les machines, marcheraient-elles ?

Ma voiture avait bien cessé de fonctionner soudainement. Peut-être que c’était le cas avec tous les appareils électriques… Sauf les Altereurs.

C’était vraiment bizarre.

— Kate !

— Oh ! Kate !

D’un coup, une main apparut devant moi.

— Oui ! Quoi !

Affolée, je constatai que tout le monde me dévisageait.

— Ça fait plus de deux minutes que tu regardes dans le vide, ta fourchette en l’air. Il y a un problème ?

Inquiet, Alex me fixa. Je souris.

— Ah ! Désolée, j’étais perdue dans mes pensées.

Vick me fit un clin d’œil.

— Si tu penses à la date butoir de ton boulot. Je suis désolé de te le dire, tu l’as dépassé depuis un moment.

— Non ! Je pensais aux munitions.

Le visage de Vick se figea.

— Ah !

— Je ne sais pas où on pourrait se fournir en consoles et en électricité. J’ai beau réfléchir…

Vick leva un doigt en l’air, tout en prenant une gorgée de sa boisson.

— Pour les consoles, c’est facile, il suffit de trouver un magasin de jeux. Il y en a partout.

— Mais même, il faut les alimenter, et elles risquent sûrement de ne pas marcher. La preuve, plus aucun appareil ne démarre.

Tout le monde acquiesça.

— C’est vrai ! Mais…

Vick fixa le plafond, ne finissant pas sa phrase. Il avait l’air de réfléchir au problème.

— L’électricité et les consoles, ce n’est pas un problème !

Une voix apparue derrière moi. Surprise, je sursautai, et me retournai. Je vis Jimmy dans l’encadrement de la porte, essayant de rentrer avec son fauteuil. Par réflexe, je me levai et bougeai ma chaise, pour lui permettre de passer.

— Merci !

Il me salua avec un sourire et avança.

William ouvrit sa bouche, les yeux remplis de méfiance.

— Qu’est-ce que tu veux dire par là ?

Jimmy répondit à William le sourire aux lèvres, ne faisant pas attention à son ton désagréable.

— Je veux dire que ces deux éléments ne sont pas durs à se fournir. C’est même relativement facile.

— Mais les consoles doivent être mortes ?

À ma question, Jimmy me fit non de la tête.

— Connaissez-vous le terme IUM ?

Confus, tout le monde regardait son voisin en quête de réponse. Seul Vick leva la main en gigotant sur son siège, comme un élève voulant être interrogé par un professeur. Jimmy en voyant ça laissa la parole à mon frère.

— C’est une impulsion électromagnétique, connue pour créer une émission d’ondes qui peuvent détruire les appareils électriques et électroniques.

Satisfait de la réponse, Jimmy applaudit brièvement Vick.

— Exacte !

Je levai un sourcil de surprise.

— Comment connais-tu ça, toi ?

— C’est une « excuse » souvent utilisée dans les scénarios de jeu vidéo. Cette onde existe, mais il faudrait qu’elle soit d’une puissance phénoménale pour toucher une ville entière comme la nôtre. C’est pour ça que l’idée de l’utiliser comme arme a été abandonnée.

Jimmy ferma les yeux et acquiesça au mot de Vick.

— Oui, en théorie. Pourtant c’est bien ça qui nous a frappé de plein fouet.

Mon frère cligna plusieurs fois des yeux.

— Sérieusement !!!!!

Vick cria d’étonnement.

— Je ne sais pas encore comment, mais c’est bien un IUM qui a paralysé la ville, la preuve.

Il montra son Altereur.

Alex, le regard perdu, fixa la montre.

— Je ne te suis plus là…

— Les Altereurs marchent encore. N’est-ce pas ?

Nous hochâmes nos têtes.

— Savez-vous que le créateur des Altereurs a mis un système pour contrer ces ondes.

Je bafouillai et m’assis sur une chaise.

— Tu veux dire, que…

— Je ne sais pas s’il avait prévu le coup ou s’il était parano. Mais c’est un fait. Ses Altereurs ne peuvent pas subir d’IUM contrairement aux autres machines.

Jim, les bras croisés, fixa Jimmy.

— D’accord, je comprends. Mais c’est quoi, le rapport avec les munitions ?

— Les IUM n’affectent que les objets avec une batterie fonctionnelle ou branchée à une source d’électricité. Certains matériaux protègent aussi de ces ondes.

Vick se leva comme s’il avait eu une illumination.

— Attends, tu veux dire que les consoles et les écrans, non alimentés et encore emballés, marchent encore ?

Jimmy sourit.

— Oui, c’est ça.

Mon visage se décontracta, je ne pouvais pas m’empêcher de sourire bêtement.

— Mais l’électricité ?

Une seule question de William me fit redescendre sur terre. La chute était dure. Nous n’étions pas encore sortis d’affaire.

— Il existe bien des groupes électrogènes !

Personne ne dit plus rien, attendant la suite. Si j’étais Jimmy, je me serais sentie oppressée par tant de regards posés sur moi.

— Les hôpitaux en détiennent dans leur sous-sol, ils sont souvent stockés derrière des murs en plomb, un matériau que les ondes ne peuvent pas traverser. En plus en étant sous terre, ils ont encore plus de chance de fonctionner.

Les mains sur la table, les épaules crispées, je fixai Jimmy.

— Tu… Tu veux dire que le problème des munitions est réglé.

— Oui ! Il suffit de chercher le matériel et c’est bon.

Soulagée, je soupirai et laissai tomber mon corps en arrière, percutant le dossier de la chaise de plein fouet.

— Mais comment sais-tu ça ?

Déconcerté Vick posa cette question. En réponse, Jimmy lui sourit gentiment.

— J’ai travaillé sur les Altereurs !

— QUOI !

Devant cette révélation, tout le monde se leva.

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